Camille Driand

  


Profession : Masseuse et professeure de danse latine

Origine : Métisse Afro-cubaine et Suisse

Vie Personnelle :

 Camille vit en couple, sans enfant, ce qui lui permet de dédier du temps à ses passions et à sa carrière.

Passions :

 Danse sud-américaine, en particulier la salsa, la bachata, et la cumbia.
 Enseigne la danse dans des ateliers communautaires pour tous les âges.
 Arts martiaux, avec un accent sur le Kung Fu.

Compétences Linguistiques :

 Polyglotte maîtrisant le français, l’anglais, l’espagnol, et l’espéranto.

Rôle potentiel dans le Collectif du Fugitif :

 Expertise en Arts Martiaux : Apporte des compétences en autodéfense et en discipline physique au Collectif.
 Linguistique : Sa maîtrise de plusieurs langues peut faciliter les interactions avec des individus de divers horizons culturels et linguistiques.
 Engagement Communautaire : Son atelier de danse et ses connexions dans les discothèques latines peuvent servir de lieux de rassemblement ou d’information pour le Collectif.
 Expression Artistique : Peut contribuer à des performances artistiques ou à des représentations culturelles au sein du Collectif, enrichissant ainsi l’expérience narrative.
 Réseau Social : Ses relations dans les milieux de la danse et des arts martiaux peuvent être exploitées pour obtenir des informations ou des ressources utiles.
 Curiosité et Ouverture : Son enthousiasme et sa curiosité peuvent encourager l’exploration et l’innovation au sein du Collectif, tout en apportant une énergie positive.

Traits de Caractère :

 Enthousiaste : Camille est vivante et passionnée, avec une volonté d’apprendre et d’explorer.
 Sociable : Elle a une facilité à se connecter avec les autres, grâce à son ouverture et à son empathie.
 Déterminée : Quand elle est investie dans une cause ou un objectif, elle fait preuve d’une grande détermination et d’un engagement solide.

Ambitions dans le Collectif :

 Camille aspire à contribuer à la mission du Collectif du Fugitif en utilisant ses compétences uniques et en explorant les connexions entre l’art, la justice sociale, et la communauté. Elle voit une opportunité de combiner l’art et l’action pour contribuer à un changement positif.

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Alors qu’Alex Li rentrait chez lui après le sport, il vit ce message de Camille Driand:

« Plongée dans l'obscurité de sa chambre Camille peinait à s'endormir.

Elle avait eue une dure journée de travail après laquelle une inconnue l'avait sermonnée pour avoir répondu au téléphone dans un ascenseur public.

Elle repensait à tpus ces moment où drs allusions étaient faites à son chez soi. "Comme à la maison", avait dit l'inconnue.

Certains de ses cousons et membres de sa famille lui disaient que rien ne faisait d'elle une cubaine. En Suisse, où elle vivait, c'était souvent pareil.

Camille se questionnait sur sa place dans ce monde qu'elle aime pour ce qu'il est malgré les violences qu'elle déplore. Serait-elle éternellement une citoyenne de seconde zone? Un membre malade de la société?

Elle pensait à Xenia et songeait à lui proposer sa collaboration au sein du Collectif du Fugitif.

L'éternité est longue.

Brique par brique, il fallait défaire la haine et l'exclusion.

Le Collectif était une bonne voie pour contribuer à cet idéal.

Sous le ciel étoilé, Camille finit par s'endormir tard dans la nuit. »


Ce message participait du méta-récit du Fugitif. Camille apportait, en fait, un questionnement intéressant pour Alex Li sur des problèmes de société au sein de la Suisse contemporaine, confrontée à des conflits identitaires propres aux sociétés multiculturelles. La mondialisation remettait en question l’identité collective d’un pays qui s’est longtemps perçu comme un havre de paix et de prospérité.

Ainsi, en tant que schizoanalyste, le courtier en art réfléchissait à la manière de mettre en forme les problématiques que soulevait Camille afin de procéder à une critique sociale et à une critique du pouvoir. 


Le cas de Camille n’était pas sans lui rappeler le cas de Séraphin Tournier, qui l’opposait à Théophile Lireux et indirectement à Éléonore Dubois, sa psychothérapeute. Car sa démarche pouvait interférer avec la biopolitique de l’Etat-providence principalement axée sur la médication. En effet, les récentes tensions avec Lireux le rappelaient à quel point l’externalisation du social par le politique aux associations et aux fondations faisait de l’accompagnement social en milieu ouvert une problématique central dans le contexte socioéconomique et politique actuel. 

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