Le Chemin

⚠ Il s'agit d'une version non définitive de la pièce, qui est en cours de finition.



Liste des personnages de la pièce de théâtre proposée :

  1. Alice - le personnage principal, qui travaille dans une entreprise de marketing à Genève et souffre de burnout et de troubles anxieux.
  2. Dr Martin - le psychiatre qui traite Alice et qui lui recommande de s'inscrire dans une structure d'accueil.
  3. Trickster - un personnage perturbateur qui apparaît dans la structure d'accueil et remet en question la division entre les valides et les invalides.
  4. Les artistes-peintres - un groupe d'artistes qui travaillent dans l'atelier protégé de la structure d'accueil et qui inspirent Alice à s'exprimer à travers l'art.
  5. Le personnel soignant - les professionnels de la santé qui travaillent dans la structure d'accueil et qui fournissent des soins médicaux et psychologiques aux patients.
  6. Les maîtres socio-professionnels (MSP) - les superviseurs de la structure d'accueil qui sont responsables de la gestion quotidienne de l'atelier protégé.
  7. Les collègues d'Alice - les personnes avec qui Alice travaille dans l'entreprise de marketing et qui la poussent à bout avec leurs exigences élevées et leur culture de travail compétitive.
  8. Les membres de la famille d'Alice - sa famille et ses amis qui tentent de la soutenir dans son processus de guérison.
  9. Les représentants de l'industrie pharmaceutique - des personnages qui représentent l'industrie pharmaceutique et qui sont impliqués dans la promotion de la prise en charge médicamenteuse de la maladie mentale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tableau 1   -      3minutes

(Alice au travail)

 

Alice : Je n’en peux plus, je suis surchargée de travail, je n’ai aucune idée de comment de vais m’en sortir. En plus, je dois fournir un rapport complet à M. Durand avant la fin de la semaine. Et tu sais comme il est.

 

David (collègue 1) : Ne t’inquiète pas, Alice. On est tous logé à la même enseigne, surtout en ce moment…

 

Marc (collègue 2) : Oui, ça, c’est vrai. On est débordé, mais n’empêche qu’Alice a raison. On ne peut pas tout faire seul. 

 

Alice : Merci de votre soutien, les gars. Je suis contente que vous me compreniez. Mais, malgré tout, je ne vois pas comment je pourrai finir à temps. 

 

David : Tu travailles trop dur, Alice. En plus, t’as l’air épuisée. 

 

Soudain, le chef, M. Durand, entre dans la pièce.

 

M. Durand : Alice, j’aimerais vous parler en entrevue privée dans mon bureau à 14h, cet après-midi. D’accord ?

 

Alice : Oui, aucun problème, je serai là. À tout à l’heure, M. Durand.

 

Alice se rend donc dans le bureau de son directeur et quitte ses deux collègues. 

 

David : C’est mauvais signe, ça.

Marc : Oh oui…

 

Dans le bureau de M. Durand.

 

M. Durand : Alice, j’ai une question à vous poser. Pourquoi ne faites-vous plus de progrès ? Vous êtes toujours en retard dans vos tâches. Vos dossiers ne sont jamais remis à temps. Comment vous expliquez ça ?

 

Alice : J’essaie vraiment de m’améliorer, mais il y a des tâches qui prennent plus de temps que je ne le pensais, M. Durand. 

 

M. Durand : Écoutez, Alice, je vais être franc. Il y a eu trop d’erreurs et trop de retard dans votre travail. Nous allons devoir vous licencier. Vous êtes trop fragile et émotionnelle pour travailler ici. Vos collègues y arrivent très bien, eux. Il faut être compétitif. C’est la politique de l’entreprise. Compétitif et performant. Si vous ne l’êtes pas, vous ne pouvez rester chez nous. 

 

Alice (au bord des larmes) : Mais, M. Durand, je suis dévouée et volontaire. Je fais mon maximum. Je m’entends bien avec mes collègues. Je ne comprends pas.

 

M. Durand : Bien s’entendre avec ses collègues ne suffit pas, Alice. Il faut être performant, être performant en tout temps. Ne dramatisez pas la situation, Alice. Prenez vos affaires personnelles dans votre casier. Remettez votre badge d’accès à la sécurité et on pourra finaliser ce mauvais moment. Croyez-moi, Alice, ce n’est pas de gaîté de cœur, mais je suis obligé de suivre la ligne directrice de la société. On vous fera un bon certificat de travail.







































 

 

 

 

Tableau 2  -    7 minutes 

(Alice chez son psychiatre)

 

Dr Martin : Comment vous sentez-vous aujourd’hui, Alice ?

 

Alice : Je me sens confuse. Tout est flou dans ma tête.

 

Dr Martin : Vous savez pourquoi vous êtes ici, n’est-ce pas ? Les événements qui ont eu lieu sur votre lieu de travail… Ils ont causé beaucoup de problèmes. 

 

Alice : Je sais, je sais, mais je ne me souviens pas de grand-chose. Tout est confus. 

 

Dr Martin : Essayez de vous concentrer. Pensez à ce qui s’est passé. Vous avez accusé votre ancien patron de vous empoisonner, de vous menacer. Vous l’avez même frappé. Vous souvenez-vous de cela ?

 

Alice : Je… je ne sais, c’est si confus. J’ai des flashs, mais rien de précis…

 

Dr Martin : Vous devez vous en rappeler. C’est important. Vous êtes sous suivi obligatoire, mandaté par la justice. Si vous ne coopérez pas, je pourrais être obligé de vous hospitaliser de force. 

 

Alice : Non, s’il vous plaît, pas ça. Je vais essayer de me souvenir. Je vais faire de mon mieux. 

 

Dr Martin : Bien. Maintenant, parlez-moi de vos souvenirs. Essayez de vous concentrer sur ce qui s’est passé. Racontez-moi tout. 

 

Alice : Je ne sais pas par où commencer. Tout est si confus dans ma tête. 

 

Dr Martin : Essayez de vous concentrer sur une chose à la fois. Nous allons prendre étape par étape. 

 

Alice : D’accord, mais je ne sais pas si je peux vous faire confiance. 

 

Dr Martin : Vous pouvez me faire confiance, Alice. Je suis ici pour vous aider. Maintenant, parlez-moi de ce qui s’est passé le jour de votre licenciement.

 

Alice : Je me souviens… J’étais en train de travailler et j’ai commencé à me sentir bizarre. J’avais des vertiges, des nausées. Et puis… Tout devient flou, comme un trou noir…

 

Dr Martin : Et votre réaction envers M. Durand ?

 

Alice : Je me souviens juste d’avoir été en colère. Je ne sais pas pourquoi. 

 

Dr Martin : Peut-être était-ce lié aux symptômes que vous ressentiez ? Peut-être que vous avez pensé qu’il vous avait empoisonné ?

 

Alice : Peut-être… mais je n’en suis pas sûre.

 

Dr Martin : Et le stylo ? Pourquoi avez-vous réagi de manière aussi violente en le voyant ?

 

Alice : L’histoire du stylo, comment le savez-vous ?

 

Dr Martin : C’est dans le rapport médical que les autorités m’ont fourni lorsque l’ambulance est venue vous chercher sur votre lieu de travail. Alors ?

 

Alice : Je ne sais pas… J’ai juste eu l’impression qu’il y avait quelque chose de mal avec ce stylo. Comme s’il représentait quelque chose de mauvais.

 

Dr Martin : Peut-être est-ce lié à la marque pharmaceutique qui y est inscrite ? Vous preniez des médicaments à l’époque ?

 

Alice : Non, aucun médicament. Je n’aime pas ça.

 

Dr Martin : Pourtant, je vous prescris un traitement. Cela vous gêne-t-il ?

 

Alice : Oui.

 

Dr Martin : Alice, je vais être honnête avec vous. Vous êtes dans une situation délicate. Les séances auxquelles nous participons son obligatoire. C’est une décision judiciaire qui vous oblige à suivre une thérapie.

 

Alice : Je fais de mon mieux docteur. Je suis toujours présente à tous nos rendez-vous. J’ai envie que ça fonctionne. 

 

Dr Martin : Je le sais bien, je le sais bien. Je vois que vous faites des efforts. Vous êtes une belle personne, Alice. 

C’est pourquoi j’ai une proposition à vous faire, une proposition que vous ne pourrez pas refuser. Il se trouve que votre suivi est obligatoire. Vous avez également un « stage » en milieu associatif à faire pour vous resocialiser. Donc, faite ce stage et vous serez quitte avec les ennuis judiciaire ou autre. 

 

Alice : Et si je refuse, il se passe quoi ? On va m’enfermer de force (ton ironique) ?

 

Dr Martin : En réalité, c’est un peu ça. Vous avez un sursis partiel avec obligation de suivre une thérapie en milieu fermé, ou plutôt semi-ouvert pour être précis. 

Si vous refusez, votre sursis tombe et je vous laisse deviner la suite…

 

Alice : Vous ne me laissez pas vraiment le choix. Cette thérapie « associative » combien de temps dure-t-elle ?

 

Dr Martin : 9 mois.

 

Alice : Quoi ?!

 

Dr Martin : Oui, 9 mois. C’est ce qu’on vous demande pour vous remettre sur les rails. 

 

Alice : Mais comment je vais faire avec mon appartement, mon chat, mes factures… 9 mois, c’est beaucoup trop !

 

Dr Martin : C’est semi-ouvert comme structure, ne vous inquiétez pas, Alice. 

Bon alors, vous êtes d’accord ?

 

Alice : Si ça peut régler les problèmes et remettre les pendules à zéro, alors oui, je suis d’accord. Mais sachez que c’est à contre-cœur que j’accepte, puisque c’est une obligation.

 

Dr Martin : C’est un bon début (sourire). 

Je connais une association, c’est une structure d’accueil pour les gens comme vous. Ils font de l’art-thérapie aussi. 

 

Alice : Ce stage, il commence quand ?

 

Dr Martin : Demain. 













 

 

 

 

 

 

 

 



 

Tableau 3   -   5 minutes 

Scène 1 (Alice est sur scène en traînant des pieds. Elle est vêtue d’une robe de chambre blanche, les cheveux emmêlés, le regard vide. 

Elle s’assoit sur le bord du lit de l’institution psychiatrique. Un instant de silence. Puis la porte s’ouvre brusquement et un homme prénommé Horace entre en trombe, l’air excité. Il est vêtu d’une chemise hawaïenne et porte une petite valise à la main. Comme s’il voulait partir en vacances. 

Alice, seule, est en train de pleurer.)

Horace : « Pourquoi pleures-tu, petite fleur ? »

Alice : « Qui es-tu ? »

Horace : « Je suis ton voisin de chambre. Je m’appelle Horace, mais je préfère qu’on m’appelle « le fou ». Ça fait plus mystérieux, tu ne trouves pas ? »

Alice : « Pourquoi dis-tu ça ? »

Horace : « Parce que les gens ont peur de ce qu’ils ne comprennent pas. Et moi, je suis le mystère incarné. Mais toi, tu n’es pas comme eux. Tu es différente. »

Alice : « Comment peux-tu savoir ça ? Je ne te connais même pas. »

Horace : « Je ressens les choses, petite fleur. C’est mon talent. Je sais que tu n’as pas choisi d’être ici, que tu n’as rien fait de mal. Et pourtant tu te retrouves enfermée dans cette prison blanche. C’est injuste, non ? »

Alice : « Oui, c’est injuste, mais je ne peux rien y faire. »

Horace : « Tu peux choisir de ne pas te laisser briser par ce lieu. Tu peux choisir de te battre pour ta liberté, même si tu ne sais pas comment. Tu peux choisir de croire en toi, tout simplement. »

Alice : « Tu crois que c’est possible ? »

Horace : « Bien sûr que c’est possible. Tu as juste besoin de quelqu’un pour te montrer le chemin. Et je serai cette personne pour toi, petite fleur. Je t’apprendrai à voir la beauté dans la folie, à trouver la lumière dans l’obscurité. Ensemble, nous trouverons la liberté. Dis-moi quel est ton nom ? »

Alice : « Alice. »

Horace : « Enchanté de faire ta connaissance, Alice ! »

(Alice, obligée d’être dans un centre « semi-ouvert » est en train de peindre en se disant : « Ça serait vraiment mieux de commencer à peindre les murs extérieurs et intérieurs de ce lieu si peu jovial, voire stérile, mais bon… ». Quand soudain, la porte s’ouvre. 

Tous entendent Horace dire : « Comment ça va tout le monde ?! », avec un grand sourire. « Eh oui, c’est bien moi, je suis de retour ! Admirez ma dégaine » et il se tourne sur lui-même.

MSP : « Horace ! Vous n’êtes pas censé être ici. Partez immédiatement ! »

Horace : « Mon grognon ! Même pas un bonjour ! Ne t’inquiète pas, mec. Je ne vais pas briser votre petite routine. Je ne suis que de passage. »

MSP : « Vous savez très bien que nous avons des règles à suivre ici, si seulement on vous en avait inculqué plus tôt dans votre vie… Si vous ne pouvez pas les respecter, vous devez partir. »

Horace : « Je ne suis pas sûr de comprendre ces règles justement ! Pourquoi ? Au grand pourquoi, sommes-nous ici, hein, en fin de compte ?! »

Artiste-peintre : « Nous sommes ici pour exprimer nos douleurs à travers l’art. Mais ça, je suppose que vous le saviez, puisque ce n’est pas la première fois que vous venez. »

Horace : « Si c’est de l’art, pourquoi vous imposez autant de limites ?

(Horace soulève sa manche qui laisse apparaître ses tatouages tous colorés.)

Horace : « Pourquoi, à votre avis, ne pouvez-vous pas utiliser des couleurs vives comme celles que j’ai aux bras ? »

(Tous s’exclament, les yeux écarquillés.)

MSP : « Ça suffit à présent ! Vous avez fait comme à votre habitude votre cinéma, sortez d’ici. Il nous faut une stabilité et que chaque chose soit à sa place afin de ne pas perturber les plus fragiles d’entre eux.. euh, nous. 

Horace : « Stabilité. »







 

 

Tableau 4 -   10 minutes 

Scène 1 (La scène se déroule dans l’atelier d’art-thérapie de l’institution psychiatrique. Les patients sont installés à leurs tables de dessin en train de travailler sur leur création. Alice est accompagnée d’une infirmière qui la présente au reste du groupe.)

Infirmière : « Bonjour à tous. Voici Alice. Elle vient pour la première fois participer à notre atelier d’art-thérapie. Alice, voici Simon, Lea et Luc. Ce sont des patients comme toi, qui utilisent l’art pour s’exprimer. »

Alice : « Bonjour à tous ! »

Simon : « Bonjour Alice ! Nous sommes ravis de te rencontrer. »

Lea : « Bienvenue dans notre petit monde créatif ! »

Luc : « Tu vas voir, Alice. L’art peut être une véritable évasion ici. »

Infirmière : « Voici une feuille de papier et un crayon. Tu peux commencer à dessiner ce que tu veux. »

Alice : « Je ne sais pas dessiner. Je n’ai jamais appris. »

Lea : « C’est normal. Personne ne naît en sachant dessiner. C’est quelque chose qui s’apprend. »

Luc : « Regarde, j’ai commencé avec ça. Mais maintenant, je suis capable de créer des œuvres qui représentent mes émotions les plus profondes. »

Lea : « Toi aussi, tu as quelque chose à dire, quelque chose à exprimer. Il faut juste trouver comment faire. »

(Alice prend le papier et le crayon et commence à dessiner. Elle est concentrée, absorbée, le crayon glissant sur le papier d’une manière incroyable.

Alice est absorbée par son dessin. Mais elle remarque un autre patient seul au fond de la salle. Alice s’approche du patient et se rend compte qu’il souffre d’autisme.  Alice observe son dessin et un dialogue se produit.)

Alice : « Oh bonjour, je suis Alice. Ton dessin est magnifique. Tu aimes dessiner ? »

(Le patient hoche la tête timidement.)

Alice : « C’est bien ! Moi aussi, j’aime dessiner. »

(Alice montre son dessin au patient, qui semble intéressé, les yeux rivés sur la feuille.)

Alice : « C’est un paysage que j’ai dessiné en me basant sur un livre de mon enfance. Tu as déjà vu un paysage comme celui-là ? »

(Le patient secoue la tête.)

Alice : « Ce n’est pas grave. Tu veux me montrer ton dessin à toi ? »

(Le patient sort de sa poche un petit carnet de dessin et le tend à Alice. Elle l’ouvre et découvre une série de dessins très simples, mais très touchants, représentant des objets du quotidien.)

Alice : « C’est magnifique ! Tu as beaucoup de talent, tu sais ? »

(Le patient hoche de nouveau la tête, mais cette fois-ci, un sourire plus large apparaît sur son visage.)

Alice : « Alors, c’est décidé. On va dessiner ensemble, d’accord ? »

(Le patient sourit de plus belle et Alice sort une deuxième feuille de son carnet de dessin. Ils commencent alors à dessiner ensemble en silence et avec une grande complicité.)

Alice : « Voilà, j’ai fini. »

(Le patient montre son dessin à Alice.)

Alice : Ce que tu as dessiné… cela me rappelle quelque chose de très personnel. Est-ce que tu as aussi vécu des moments difficiles ?

(Le patient hoche la tête.)

Alice : « Je me demandais… comment tu t’appelles ? »

(Le patient regarde Alice, mais reste silencieux.)

Alice : « Tu n’as pas besoin de parler si tu ne veux pas. Mais je pense que nous pourrions être amis et j’aimerais bien savoir comment tu t’appelles. »

(Le patient reste silencieux.)

Lea : « Il s’appelle Jacob. »

Alice : « Comment ? »

Lea : « Il s’appelle Jacob, ça fait des années qu’il est ici. Et il ne parle pas. Personne ne sait pourquoi. »

Alice : « Jacob, c’est un très joli prénom. »

(Jacob regarde Alice avec un grand sourire.)

Alice : « Tu sais, je trouve que les soignants ici sont plutôt gentils, ils essaient de nous aider autant qu’ils le peuvent. »

(Jacob se recroqueville et baisse les yeux.)

Alice : « Est-ce que j’ai dit quelque chose de mal ? »

(Jacob secoue la tête négativement. Il sort une feuille de son carnet et commence à dessiner.

Alice, intriguée, s’approche de Jacob, qui lui montre son dessin. Il s’agit d’une représentation de lui-même enfermé dans une cage.)

Alice : « Pourquoi dessines-tu cette cage autour de toi ? »

(Jacob prend une feuille et dessine l’image de soignants enfermant des patients.)

Alice : « Comment peuvent-ils faire ça ? »

Lea : « Malheureusement, ce n’est pas rare ici. »

Luc : « Certains soignants se croient tout permis. »

Simon : « Ils obligent certains d’entre nous à prendre des médicaments. Ce n’est pas beau à voir, mais a-t-on vraiment le choix ? »

(Les soignants entrent brusquement dans l’atelier interrompant les échanges entre les patients. Alice ressent une grande tension dans l’air et remarque que les autres patients sont terrifiés. Les soignants demandent à tous les patients de sortir de la salle pour prendre leurs médicaments. Mais Alice ne veut pas partir. Elle s’oppose avec force et tente de s’opposer à leur autorité afin de protéger les autres patients.)

Soignant 1 : « Qu’est-ce que vous fabriquez tous ici ? C’est l’heure de prendre vos médicaments, on n’a pas que ça à faire. »

Alice : « Je suis en train de dessiner. Je peux finir s’il vous plaît ? »

Soignant 1 : « Non, vous venez tout de suite. Vous allez prendre vos médicaments. C’est une procédure obligatoire. »

Alice : « Mais je n’ai pas envie de prendre ces médicaments maintenant. Je suis occupée. 

(Jacob se cache derrière Alice apeuré.)

Luc : « Laissez-la finir son dessin. Elle a besoin de ça pour se sentir mieux. »

(Les deux soignants s’approchent des patients. Alice remarque leur attitude froide et autoritaire. Les soignants s’arrêtent devant le dessin de Jacob et commence à le critiquer.)

Soignant 1 : « Encore une fois, Jacob, ton dessin est incompréhensible. Tu devrais apprendre à dessiner quelque chose de plus clair et précis. »

(Jacob se renferme sur lui-même, comme pour se protéger des critiques.)

Alice : « Comment pouvez-vous parler ainsi ? Son dessin est magnifique ! Il a réussi à exprimer ses émotions et ses souffrances à travers ces traits ! »

Soignant 1 : « Vous êtes ici pour suivre votre traitement, pas pour vous mêler de nos méthodes. »

Soignant 2 : « C’est de l’art-thérapie, pas de l’art tout court. Et nous avons notre propre façon de faire. »

Alice : « Je ne comprends pas pourquoi vous vous permettez de critiquer notre travail alors que vous n’êtes pas des artistes. Nous venons nous exprimer librement, pour créer quelque chose de beau et de nouveau, pour trouver un peu de paix dans ce monde qui nous fait tant souffrir. Nous ne sommes pas des enfants, nous sommes des adultes, des êtres humains dignes de respect. Si vous n’êtes pas capables de comprendre ça, alors vous devriez revoir votre métier. »

(Les deux soignants restent silencieux, surpris par l’aplomb d’Alice. Puis, l’un d’entre eux prend la parole d’un ton autoritaire.)

Soignant 1 : « Nous sommes ici pour votre bien, pour vous aider à guérir. Si vous ne comprenez pas cela, alors c’est que vous n’êtes pas prête à progresser dans votre traitement. »

Alice : « Je ne crois pas que critiquer notre travail soit une façon de nous aider à guérir. Et je ne crois pas non plus que nous ayons besoin de votre approbation pour nous épanouir. Nous avons besoin de liberté, de respect et d’amour, pas de jugement, ni de mépris. »

(Les autres patients acquiescent en silence, soutenant Alice dans son discours. Les soignants quittent l’atelier d’art-thérapie, visiblement mécontents. Alice reprend son dessin, le sourire aux lèvres, fière d’avoir défendu sa passion et son droit à la liberté de création.)






 

Tableau 5

(Horace entre dans la chambre d’Alice. Un dialogue s’installe. Horace réconforte Alice et lui fait part de sa propre expérience de rébellion contre l’autorité dans l’institution. Il l’encourage à ne pas se laisser abattre et à continuer à s’exprimer à travers l’art. Alice est touchée par la gentillesse et la compassion d’Horace.)

Alice : « Horace ! Qu’est-ce que tu fais là ? »

Horace : « Je suis venu te rendre visite. Comment ça va depuis l’autre jour ? »

Alice : « Ça va mieux maintenant. Merci d’être venu, Horace. »

Horace : « De rien, c’est normal. Comment ça s’est passé à l’atelier d’art-thérapie aujourd’hui ? »

Alice : « C’était difficile. Les soignants ont critiqué les dessins de Jacob. »

Horace : « Ah Jacob… C’est un bon gars. Il est très doué, mais il a du mal à s’exprimer. Les soignants ne comprennent rien. »

Alice : « Exactement. Ils sont si fermés d’esprit. Mais toi, Horace, tu es différent. »

Horace : « Je suis rebelle. C’est ça ? »

Alice : « Oui, un peu. Mais surtout charismatique. Tu es capable de rassembler les gens autour de toi. »

Horace : « Tu trouves ? Peut-être que j’ai ce talent. »

Alice : « J’en suis sûre. Et toi, comment tu es arrivé ici ? »

Horace : « Oh, je n’ai pas vraiment choisi d’être ici, tu sais. Certaines personnes pensaient que j’étais fou. Mais je suis sûr que tu comprends ça mieux que personne, n’est-ce pas ? »

Alice : « Oui, je sais ce que c’est que de se sentir incompris. Mais nous avons tous une histoire différente, n’est-ce pas ? »

Horace : « C’est vrai. Moi, je suis né avec une imagination débordante, et mes parents ont toujours encouragé mon esprit libre. Les gens ont souvent peur de ce qu’ils ne comprennent pas, et moi j’étais très différent des autres. J’avais des idées folles. Je portais des vêtements bizarres et je parlais de choses que les autres ne comprenaient pas. »

Alice : « Mais tu n’as changé pour autant, tu es toujours toi-même. »

Horace : « C’est vrai, et c’est grâce à des gens comme toi, Alice, que je me sens la liberté d’être moi-même. »

Alice : « Et toi, tu es un ami précieux pour moi aussi, Horace. Je suis contente qu’on se soit rencontré. »

(Horace parle de son passé étrange et excentrique, mentionnant des voyages dans des endroits exotiques et des rencontres avec des personnages étranges et mystérieux. Il décrit des expériences mystiques dont il est revenu changé. Alice est fascinée par ses histoires. Horace exprime sa philosophie de vie et la façon dont il cherche toujours à apprendre et à se développer, malgré les défis qu’il rencontre.)

Horace : « Et toi, Alice, pourquoi es-tu ici ? Qu’est-ce qui t’a amené ici, dans cet environnement anxiogène ? »

Alice : « C’était un enfer, Horace. J’étais épuisée, stressée en permanence. Je ne pouvais plus dormir la nuit… Et tout ça à cause de mon patron. Il était odieux. Il ne me laissait jamais de répit. »

Horace : « C’est une situation inacceptable, Alice. Personne ne devrait subir ça au travail. Tu as fait quelque chose pour t’en sortir ? »

Alice : « Non, j’ai juste continué à travailler, en me disant que ça passerait. Mais ça ne faisait qu’empirer jusqu’au jour où je me suis effondrée, incapable de continuer. »

Horace : « Tu as bien fait de partir, Alice. Personne ne mérite de vivre un tel enfer. Et je suis sûr que tu vas te relever de ça. Tu es forte. »

(Alice, touchée par la bienveillance de Horace ne dit plus un mot, quelque chose se passe entre les deux protagonistes, leurs mains toujours serrées l’une contre l’autre. Ils restent un moment silencieux. Chacun perdu dans ses pensées. Puis Horace se lève brusquement, l’air déterminé.)

Horace : « Je vais aller voir ton ancien patron, Alice. »

Alice : « Comment ? »

Horace : « Écoute, Alice. Je crois que l’idée de rencontrer ton ancien patron serait une bonne idée. Il t’a poussé au burnout. Je vais faire le point et remettre à leur place tous ceux qui en veulent à ton statut. Je vais rendre visite à ton patron et peut-être même à ton médecin pour dénoncer l’industrie pharmaceutique. »

Alice : « Pourquoi m’aides-tu ? »

Horace : « Parce que je suis un bienfaiteur et que mon but est d’aider les personnes vulnérables. J’ai moi-même vécu de telles choses et je n’ai pas envie que cela se reproduise. Je vais voir de ce pas ton manager. »



 

Tableau 6

(Horace entre dans le bâtiment de la société de marketing et attient la réception, puis le bureau de M. Durand. Horace est vêtu d’un costume impeccable en arborant une fine moustache bien taillée. M. Durand le regarde d’un air méfiant.)

Horace : « Bonjour Monsieur, je suis inspecteur du fisc en charge de votre dossier fiscal. Je vous rassure tout de suite. Il ne s’agit pas d’un contrôle fiscal, mais plutôt d’une simple vérification. »

M. Durand : « Vous êtes inspecteur du travail ou inspecteur du fisc ? »

Horace : « Les deux. »

M. Durand : « Ah bon ? Mais je n’ai rien à me reprocher. »

Horace : « C’est ce que nous allons voir. Tous d’abord, pourriez-vous me fournir les documents relatifs à votre entreprise ? Je souhaiterais les examiner de plus près… Très bien, très bien. Et pourriez-vous me dire combien d’employés vous avez dans votre entreprise ? »

M. Durand : « Une trentaine, je dirais. »

Horace : « Ah, intéressant. Et parmi ces employés, il y avait une certaine Alice, n’est-ce pas ? »

M. Durand : « Je ne vois pas en quoi cela vous regarde. »

Horace : « Cela me concerne en tant qu’inspecteur du fisc, car cela peut avoir des conséquences sur les taxes que vous payez. »

M. Durand : « Eh bien, je ne sais pas trop quoi vous dire. Elle était peut-être un peu trop fragile. Je ne sais pas. »

Horace : « Fragile ? Pourtant, elle était très compétente, n’est-ce pas ? Je me demande si vous n’avez pas été trop dur avec elle. »

M. Durand : « Écoutez, je n’ai rien à me reprocher. Je gère mon entreprise comme il faut ! »

Horace : « Vraiment ? Et pourtant j’ai entendu dire que vous étiez très tyrannique avec vos employés, que vous ne leur laissiez aucune liberté et que vous étiez toujours sur leur dos. »

M. Durand : « N’importe quoi ! Vous ne savez pas de quoi vous parlez ! »

Horace : « Alice faisait très bien son travail. Elle le faisait si bien d’ailleurs qu’elle a caché vos malversations. Alors vous allez évidemment me dire que c’est faux. »

M. Durand : « Je ne sais pas de quoi vous parlez. Tout cela doit être une erreur. »

Horace : « Vraiment ? Pourtant, j’ai une autre version de la part d’Alice. Elle m’a montré des preuves d’harcèlements, des mails, des messages, des enregistrements. Et mieux encore des copies de comptes de votre entreprise et beaucoup de chiffres étranges qui en ressortent ! Vous saisissez ? »

(L’ancien patron est déconcerté et se sent pris au piège.)

Horace : « Je suis ici pour vous rappeler que vous êtes responsable du bien-être de vos employés, et non pas seulement de vos profits. »

(Horace, avec son charme et son esprit rusé, réussit à faire prendre conscience à l’ancien patron d’Alice de l’impact de son comportement sur les employés.)

Horace : « Je vous conseille de faire preuve de plus d’empathie à l’avenir, Monsieur. Les conséquences de votre comportement peuvent être désastreuses pour les personnes que vous dirigez. »

(M. Durand, pâle et en sueur, ne prononce aucun mot. Après cette conversation, l’ancien patron se sentira peut-être plus enclin à changer son comportement à l’égard de ses employés. Horace, lui, se retire avec le sourire, satisfait d’avoir pu faire entendre raison à cet homme.)


























Tableau 7

 

(Dans l’atelier d’art thérapie, les patients dessinent de manière paisible. Les soignants sont également présents. D’un coup, la porte s’ouvre et un représentant de l’industrie pharmaceutique apparaît avec la directrice.)

 

Dr. Mandel : « Bonjour à tous, je suis le docteur Mandel, représentant pharmaceutique pour la société Health Futura. J’aimerais discuter avec vous de notre nouveau produit, un médicament révolutionnaire pour traiter les troubles anxieux et dépressifs. »

 

Dr. Braun (directrice) : « En effet, nous avons convenu de rencontrer le Dr. Mandel pour en apprendre davantage sur son produit. Car nous sommes toujours à la recherche de nouvelle solution pour aider nos patients. »

 

Luc, Simon, Léa, Alice et Jacob : « On nous a rien dit de tout ça. »

 

Dr. Mandel : « Je comprends que vous puissiez être sceptiques, mais je vous assure que notre produit a été testé et approuvé par les autorités compétentes. »

 

Alice : « Ah oui, c’est rassurant ! »

 

Dr. Braun : « Mes chers, je vous rappelle que nous sommes ici pour travailler sur votre bien être. Nous devons être ouvert aux nouvelles idées et aux nouveaux traitements. »

 

Dr. Mandel : « Tout à fait. Et je suis sûr que vous serez tous ravis de découvrir les résultats impressionnants de notre médicament. »

 

Alice : « Mais quels sont les effets secondaires ? Est-ce vraiment sans danger ? »

 

Dr. Braun : « Mes amis, je comprends vos inquiétudes, mais je suis sûr que le Dr. Mandel a toutes les réponses à vos questions. Nous devons lui laisser le temps de nous présenter son produit en détail. »

 

Alice : « C’est du grand n’importe quoi. On nous parle de nouvelles idées, mais on nous empêche de poser des questions. »

 

(Au même moment, Horace entre dans l’atelier et s’assoit au fond de la salle attentif aux événements.)

 

Dr. Mandel : « Ne vous inquiétez pas, j’ai toutes les réponses à vos questions. Et je suis persuadé que vous serez tous ravis de découvrir les avantages de notre médicament.

Donc, voilà ! Ce produit est destiné à aider les patients souffrant de troubles anxieux et de dépression, en leur offrant un soulagement rapide et efficace. »

 

Alice : « Et comment cela fonctionne-t-il ? »

 

Dr. Mandel : « Eh bien, il agit en régulant la production de certaines hormones et neurotransmetteurs dans le cerveau, ce qui peut aider à soulager les symptômes de l’anxiété. En ce qui concerne les effets secondaires, ils sont généralement mineurs et temporaires, tels que des maux de tête, des nausées et des somnolences. »

 

Horace : « Et comment pouvez-vous garantir que ces effets secondaires sont vraiment temporaires et mineurs ? »

 

Dr. Mandel : « Nous avons mené de nombreuses études cliniques pour garantir l’efficacité et la sécurité de notre produit. »

 

Alice : « Et comment fonctionne exactement cette molécule ? »

 

Dr. Mandel : « Bonne question ! Il s’agit d’un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotine, qui agit spécifiquement sur les récepteurs 5-HT1A, produisant ainsi un effet anxiolytique et antidépresseur dans effet secondaire indésirable. En clair, cette molécule améliore l’humeur et réduit l’anxiété. »

 

Horace : « Excusez-moi, mais selon mes connaissances, il est impossible de cibler spécifiquement les récepteurs de la dopamine sans affecter d’autres neurotransmetteurs. Comment avez-vous réussi à résoudre ce problème ? »

 

Dr. Mandel : « Notre équipe de recherche a mis au point une technique de séparation des molécules qui permet de cibler uniquement les récepteurs de la dopamine. »

 

Horace : « Vraiment ? Cela me semble très improbable. Avez-vous publié des études scientifiques à ce sujet ? »

 

Dr. Mandel : « Oui, nous avons publié plusieurs études dans des revues scientifiques renommées. »

 

Horace : « Pourriez-vous me donner les références de ces études ? »

 

Dr. Mandel : « Euh… je n’ai pas les références en tête pour le moment, mais je peux vous les envoyer par mail plus tard. »

 

Horace : « Bien sûr. Dans ce cas, je vous conseille de vérifier vos informations avant de les présenter aux professionnels de la santé. Les erreurs scientifiques peuvent avoir des conséquences désastreuses pour les patients. 

 

Dr. Mandel : « Je prends note de vos remarques, Monsieur… ? »

 

Horace : « Horace. Et je ne suis pas un professionnel de la santé, mais un patient comme les autres ici présents. »

 

Dr. Mandel : « Je comprends que vous ayez des doutes, mais nos résultats sont incontestables. Nous avons mené des tests cliniques rigoureux qui ont prouvé l’efficacité et la sécurité de notre médicament. »

 

Alice : « Pouvez-vous nous dire quel est le pourcentage de patients qui ont présenté des effets secondaires lors des tests cliniques ? »

 

Dr. Mandel : « Euh… je n’ai pas les chiffres précis en tête, mais je peux vous assurer que le pourcentage est très faible, moins de 1%. »

 

Horace : « Vous savez, j’ai travaillé dans l’industrie pharmaceutique pendant de nombreuses années avant de me retrouver ici. Et je sais que les chiffres peuvent être parfois manipulés pour servir les intérêts de l’entreprise. »

 

Dr. Mandel : « Mais, Monsieur, je suis sûr de mes données ! Nous avons mené des études approfondies sur cette molécule… Elle a été approuvée par les instances réglementaires… »

 

Horace : « Vous avez mené des études sur combien de temps exactement ? Et combien de sujets ont été inclus dans ces études ? Étiez-vous en mesure de suivre les effets secondaires à long terme de la molécule ? »

 

Dr. Mandel : « Attendez, comment pouvez-vous remettre en question les résultats de nos essais cliniques ? »

 

Alice : « Horace a raison ! Je me souviens avoir lu des articles sur des essais cliniques qui ont été malmenés ou manipulés pour donner des résultats positifs. »

 

Horace : « Oui, exactement. Alice a raison. Et il y a un risque plus important encore : celui de la dépendance qu’elle peut causer, ainsi qu’aux effets secondaires qui peuvent être graves, notamment sur le système nerveux central. »

 

Dr. Mandel : « Je suis sûr que vous vous trompez, Monsieur… Horace. »

 

Horace : « Vous devez comprendre que ces essais cliniques ne sont pas suffisamment long pour déterminer les risques à long terme. »

 

Dr. Mandel : « Notre médicament est totalement sûr pour le système nerveux central. Nous avons mené des études approfondies pour garantir son innocuité. »

 

Horace : « Je suis désolé, mais je ne suis pas d’accord avec vous. Votre molécule cible spécifiquement les récepteurs GABA, qui sont abondants dans le système nerveux central. Si cette molécule est ingérée en quantité excessive, elle peut perturber l’équilibre délicat des neurotransmetteurs et causer des dommages aux cellules nerveuses. »

 

Dr. Mandel : « Je ne pense pas que cela soit possible. Nos essais ont montré que la molécule et bien tolérée par les patients. »

 

Horace : « Peut-être, mais combien de temps durent vos études ? 2 ans ? 3 ans ? Le temps nécessaire pour déterminer les effets à long terme sur le système nerveux central peut être bien plus long que cela. De plus, avez-vous pris en compte la possibilité de dépendance à la molécule ? Les patients peuvent développer une tolérance et avoir besoin de doses de plus en plus élevées pour obtenir le même effet. »

 

Dr. Mandel : « Vous ne comprenez rien à la science ! C’est pourtant simple, les études cliniques ont prouvé son efficacité ! »

 

Horace : « Les études cliniques ? Nous savons tous ici que les résultats sont souvent biaisés en faveur de l’industrie pharmaceutique. Et je vous rappelle que la sécurité et la santé des patients doivent primer avant le profit. »

 

Dr. Mandel : « Vous osez remettre en cause mon travail, mes recherches, mon savoir-faire ? Vous n’êtes qu’un patient, vous n’y connaissez rien ! »

 

Horace : « Je suis un patient, mais je suis aussi un scientifique, un citoyen responsable et beaucoup de chose encore. Je ne peux pas rester silencieux face aux potentiels dangers de votre médicament. J’ai des preuves si vous voulez. »

 

Dr. Mandel : « Je n’ai pas besoin de vos preuves ! Je sais que mon médicament est sûr et efficace, et je ne perdrai pas mon temps avec des ignorants comme vous ! »

 

(À ces mots, le Dr. Mandel claque violemment la porte et s’en va, furieux. La présence d’Horace dans l’atelier d’art thérapie a une nouvelle fois permis de mettre en lumière les enjeux cachés de l’industrie pharmaceutique et de susciter la réflexion chez les patients et le personnel soignant.)




























 

Tableau 8

 

Scène 1

 

(Plus tard, Horace et Alice discutent des événements de l’après-midi avec le Dr Mandel.)

 

Alice : « Je ne peux m’empêcher de penser que quelque chose ne tourne pas avec cet institut. »

 

Horace : « Je suis d’accord avec toi, Alice. Le comportement du Dr. Mandel aujourd’hui était étrange. Et puis cette histoire de médicament révolutionnaire. Tout cela me semble trop beau pour être vrai. 

Et puis, il y a M. Durand, ton ancien patron. J’ai l’impression qu’il est lié à cette histoire, d’une manière ou d’une autre. 

 

Alice : « Maintenant que tu le dis, c’est vrai, mon ancien patron est à la tête d’une entreprise qui gère des fonds importants. Peut-être que cet institut est financé par lui ! »

 

Horace : « En fait, figure-toi que lors de ma visite surprise dans les locaux de son entreprise, j’ai trouvé certains documents intéressants.

Ne me demande pas comment j’ai fait, je peux être extrêmement discret. »

 

Alice : « Sérieusement ! Et qu’as-tu découvert ? »

 

Horace : « Les documents suggèrent que l’entreprise de M. Durand est en réalité une filiale d’une multinationale plus grande et plus vaste que ne le supposent les apparences. Il y a des références à des investissements massifs dans des sociétés pharmaceutiques, y compris l’institut où vous travaillez. »

 

Alice : « Je ne comprends pas. Comment cela est-il lié à l’institut ? »

 

Horace : « Je ne sais pas trop. Mais il semblerait que l’entreprise de Durand utilise des fonds pour financer des recherches scientifiques et influencer certaines décisions de l’institut en matière de traitement. Cela pourrait expliquer pourquoi le Dr. Mandel est si désireux de promouvoir le nouveau médicament. »

 

Alice : « C’est choquant ! »

 

Horace : « Effectivement, c’est très inquiétant. Nous devons enquêter davantage sur le sujet, être créatifs et chercher des preuves. »

 

Alice : « Je te suis Horace, mais nous devons planifier notre prochaine étape avec soin. Nous ne pouvons pas nous permettre de nous faire prendre. »

 

Horace : « Absolument ! Je vais continuer à enquêter sur cette multinationale. Et toi, tu restes concentrée ici avec les bénéficiaires.

Nous devons travailler ensemble pour résoudre cette affaire. »

 

Alice : « Ensemble, nous allons trouver la vérité et mettre fin à cela. »

 

(Alice et Horace examinent les documents trouvés chez M. Durand et découvrent que la société de management de ce dernier est en fait une filiale d’un groupe plus important. L’institution où se trouvent les protagonistes est potentiellement impliqué.)

 

Scène 2

 

(Alice, silencieuse, s’est faufilée dans le local sécurisé où étaient stockés les dossiers médicaux des patients. Elle scrute attentivement chaque dossier, prenant des notes dans son carnet.)

 

Alice : « Pourquoi des pages ont-elles été retirées ? Qu’est-ce que l’institut cherche à cacher ? Jacob est ici depuis plus de 10 ans ! Mais comment est-ce possible ? Il avait l’air en bonne santé mentale et physique avant son entrée à l’Institut. 

C’est très étrange, pourquoi ces résultats ont-ils été retirés ? Il doit y avoir une raison… »

 

(Bruits. Un soignant entre sur la scène.)

 

Soignant : « Que fais-tu ici ? Tu n’as pas le droit d’être dans ce local. »

 

Alice : « Je voulais juste voir les dossiers médicaux des patients. Je suis une patiente de l’Institut et je me pose des questions sur mon traitement. »

 

Soignant : « Vraiment ? Et pourquoi ne pas en avoir parlé à l’un de tes médecins ? Pourquoi venir fouiller dans les dossiers en pleine nuit ? »

 

Alice : « Je voulais juste avoir des réponses. J’ai entendu des choses étranges, des patients qui disparaissent, des anomalies dans les dossiers médicaux… »

 

Soignant : « Comment as-tu entendu parler de ça ? Tu n’as pas droit de divulguer des informations ce genre d’informations sur l’Institut ! »

 

Alice : « Je suis désolée. Je ne voulais pas causer de problèmes, je veux juste comprendre ce qui se passe ici. »

 

Soignant : « Tu devrais retourner dans ta chambre. Nous allons discuter de tout ça demain avec tes médecins. »

 

(Alice sort de la scène.)

 

Scène 3

 

(Alice est assise sur son lit et feuillette des dossiers médicaux.)

 

Alice : « C’est incroyable, ces résultats sont tous similaires. Les patients allaient bien avant leur entrée dans l’Institut, et ensuite leur santé s’est dégradée rapidement. »

 

(La porte s’ouvre soudainement.)

 

Alice : « Oh non ! Qui est-ce ? »

 

Soignant : « Madame, je dois vérifier votre tension artérielle. »

 

Alice : « Bien sûr, allez-y. »

 

Soignant : « Vous semblez tendue. Est-ce qu’il y a quelque chose qui ne va pas ? »

 

Alice : « Non, tout va bien. Je suis juste un peu fatiguée. »

 

Soignant : « D’accord, prenez soin de vous. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas à m’appeler. »

 

(Le soignant sort de la scène.)

 

Alice : « Il faut que je découvre ce qui se passe ici. Il y a quelque chose de bizarre avec dossier… Selon ses antécédents, Jacob avait une vie normale avant son entrée dans l’Institut. 

Il était étudiant en informatique et il avait une petite amie… C’est incroyable. Comment ont-ils pu laisser une personne avec une vie apparemment normale se retrouver ici ?

Et puis il y a toutes ces notes sur ses comportements agressifs. Il n’a pas de famille qui pourrait nous donner plus d’informations sur ce qui a pu se passer ?

Qu’est-ce que c’est que ça ? « L’incident de la salle informatique ». Il est noté ici qu’il y a eu un incident à l’université où Jacob étudiait… et qu’il a été hospitaliser pour observation. Mais il n’y a plus d’information. »

 

 

Une fois que Monsieur Mandel est parti, tous reprennent leur activité, mais une atmosphère étrange se fait ressentir dans tout l’atelier.

 

Soudain, Dr. Braun brise ce lourd silence : « Écoutez, mes chers, faisons comme si de rien était. »

 

Alice : « Tout n’est pas si simple ! C’est difficile de constater encore une fois qu’on nous prend pour des cobayes ! »

 

Léa : « Oui, et toutes ces bêtes sacrifiées, c’est triste… »

 

Horace, songeur…

 

Dr. Braun, la directrice, qui apprécie son métier, se sent responsable : « Bon, mes chers, aimeriez-vous qu’on en parle au prochain réseau ? Car, à présent, on doit vaquer à d’autres « tâches » et « occupations ». »

Horace : « Personnellement, je ne vois pas ce qu’on pourrait en dire de plus ! Juste peut-être que Dr. Mandel avale lui-même ses médicaments. »

 

Scène 4

 

(Alice profondément troublée par les découvertes qu’elle a faites dans le dossier de Jacob commence à relier les points et remarque des similitudes entre son propre cas personnel et celui de Jacob.)

 

Alice : « C’est étrange… les traitements qu’a subis Jacob ici… Ils ressemblent étrangement à ce que j’ai vécu. Les sédatifs, l’isolement… Est-ce que cela pourrait expliquer mon propre burnout ? Est-ce que je suis aussi victime de ces pratiques ? »

 

(Alice se remémore les moments clés de son travail et les signes de son burnout qui ont commencé à se manifester.)

 

Alice : « Je me souviens de ces premiers jours excitants lorsque j’ai commencé dans cette entreprise. J’étais pleine d’enthousiasme, prête à relever tous les défis qui se présentaient à moi. Mais peu à peu les choses ont changé.

Les jours se sont transformés en nuits blanches passées au bureau. Les attentes étaient élevées, les délais serrés. J’ai commencé à sacrifier ma vie personnelle, mes loisirs, ma santé… Tout ce qui faisait de moi qui j’étais. Et pourtant, je pensais que c’était le prix à payer pour réussir. 

Les signes étaient là, mais je les ai ignorés. Les insomnies, la fatigue persistante, le sentiment de déconnexion… Je les ai attribués au stress, à la pression du travail. Je ne me suis pas rendu compte que c’était mon corps et mon esprit qui me criaient de ralentir, de prendre soin de moi. « 

 

(Alice réalise maintenant que son expérience personnelle et celle de Jacob sont étroitement liée, peut-être même causées par les pratiques douteuses de l’Institut.)

 

Alice : « Il y a forcément une corrélation entre nos vies passées et notre présence ici. Quelque chose s’est produit, quelque chose qui a changé le cours de nos vies et nous a conduit ici, dans les méandres de cet institut. »

 

(Alice, immergée dans les dossiers, tombe sur une révélation troublante : Jacob, la patient muet et autiste, travaillait pour une filiale informatique de son ancienne entreprise. Un frisson parcourut son échine alors qu’elle réalise que leurs chemins se sont en quelque sorte croisés.)

 

Alice : « Jacob, un génie de la programmation, spécialisé dans les systèmes de sécurité informatique. Il a travaillé sur des projets de pointe, y compris pour des entreprises renommées… Attendez, cela signifie… »

 

(Alice se fige brusquement, alors que les souvenirs refont surface dans son esprit.)

 

Alice : « Lorsque j’étais chez Finance Management, nous étions en partenariat avec une entreprise de sécurité informatique. Jacob…. Est-ce que je l’ai rencontré à l’époque ? Est-ce que nos chemins se sont déjà croisés ?

Je me souviens d’un jeune homme talentueux qui est venu présenter son projet de sécurité informatique. Son nom… c’était peut-être Jacob…

Si nous nous sommes rencontrés dans le passé, alors il y a une raison pour laquelle nos chemins se croisent à nouveau… »

 

(Horace entre dans la pièce.)

 

Alice : « Horace, tu es là. J’ai fait des découvertes troublantes… Des détails sur Jacob, sur son passé avant l’Institut. »

 

Horace : « Qu’as-tu découvert ? Raconte-moi, Alice. »

 

Alice : « Jacob… Jacob avait une vie normale avant d’entrer ici. Il était heureux, Horace. Il parlait, il avait des amis, une famille qui l’aimait. Et maintenant, il est muet, autiste, enfermé dans ce silence. Qu’est-ce qui a bien pu se passer ? »

 

Horace : « C’est difficile à accepter, Alice. Comment ont-ils pu lui voler sa voix, sa joie de vivre ? Je ressens ta douleur, ta frustration. »

 

Alice : « J’ai l’impression que tout cela aurait pu m’arriver aussi. Mon burnout, mes propres luttes pour retrouver ma santé mentale… Et si j’étais passée par ici, si j’avais été victime de cette institution ? Je me sens si vulnérable, Horace. »

 

Horace : « Je comprends tes doutes et tes craintes. Mais nous devons transformer cette peur en détermination. Nous avons la possibilité de faire la lumière sur ces événements, de faire la lumière sur ces événements, de faire éclater la vérité. Nous ne devons pas rester silencieux. »

 

Alice : « Merci, Horace, ta présence me réconforte. »

 

Horace : « Alice, il y a quelque chose que je dois te dire. Depuis que nous avons commencé cette quête de la vérité, je me sens plus proche de toi. Nos luttes, nos souffrances, elles nous ont rapproché d’une manière que je n’aurais jamais imaginée. »

 

Alice : « Je ressens la même chose, à travers… nos épreuves, nous avons développé une connexion subtile. Je suis reconnaissante de t’avoir à mes côtés… »

 

Horace : « Nous sommes pareils, Alice… Mais, pour le moment, j’ai un plan… Je veux maintenant essayer d’en apprendre davantage sur les pratique de cet endroit et sur ce qui se cache réellement derrière ces murs. »

 

Alice : « Horace, que prévois-tu de faire en te rendant dans cet endroit ? »

 

Horace : « Prendre des renseignements. Des renseignements stocké sur des serveurs sécurisés. J’ai conçu des dispositifs de contournement électronique qui me permettront de désactiver temporairement les systèmes de sécurité. »

 

Alice : « J’ai du mal à croire que tout cela est réel. »

 

Horace : « Pourtant, ça l’est. »

 

Alice : « Ces outils sont vraiment le fruit d’une expertise et d’une ingéniosité hors du commun. »

 

Horace : « Merci, Alice. Cela fait des années que je me suis consacré à perfectionner mes compétences et à développer ces outils. Ils sont le reflet de ma passion pour la technologie…

La clef est dans la connaissance constante et l’adaptabilité. Je reste constamment à jour sur les dernières avancées en matière de sécurité informatique. »

 

Alice : « T’es un homme bon, Horace. Tes compétences techniques sont impressionnantes, mais c’est aussi ton dévouement et ta passion pour la justice qui te rendent su remarquable. Je suis fière de te connaître. »

 

Horace : « Nous formons une équipe redoutable. Ensemble, nous sommes capables de percer les secrets les mieux gardés et de mettre en lumière les vérités enfouies. Rien ne pourra nous arrêter. » 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tableau 9

 

(La salle des serveurs est plongée dans une atmosphère futuriste. L’ambiance est tendue. Les mirs sont recouverts de panneaux d’écrans lumineux affichant des lignes de codes vertigineuses. Des faisceaux de lumières bleues scintillent à travers la pièce, créant des motifs hypnotiques sur le sol métallique.

Les serveurs massifs, alignés en rangées parfaites, émettent un doux bourdonnement donnant l’impression que la technologie elle-même est en vie.)

 

Alice : « C’est incroyable… Tout ce pouvoir technologique concentré ici, au service de ces manipulations et de ces mensonges. »

 

Horace (piratant le système central) : « Oui, c’est effrayant de réaliser à quel point nos vies sont influencées et contrôlées par ces entreprises. Elles jouent avec notre santé, nos espoirs, nos vies mêmes. »

 

Alice : « Comment ont-ils pu en arriver-là ? Comment ont-ils pu trahir la confiance des gens ? »

 

Horace : « Le profit, Alice. C’est le moteur de tout cela. Les intérêts financiers passent avant l’éthique. Ils sont prêts à tout pour maintenir leur domination et leur richesse, quitte à faire des sacrifices. »

 

Alice : « Regarde, Horace, ces fichiers sont incroyables. On trouve des informations sur des essaies cliniques non autorisés, des recherches en lien avec l’industrie de l’armement, des manipulations génétiques… C’est bien pire que ce que nous pensions. »

 

Horace : « En effet, Alice. Ces documents révèlent des expérimentions sur des sujets humains, des modifications génétiques visant à amplifier des capacités humaines… Certainement très utile pour un usage militaire. Et regarde ici, ce sont des essais cherchant à contrôler l’esprit. C’est terrifiant ! »

 

Alice : « Et regarde ça. Ces rapports sur les effets secondaires des médicaments dissimulés au public. Des vies ont été ruinées, tout cela pour protéger les profits de cette entreprise. C’est scandaleux ! »

 

Horace : « Ils ont également manipulé les résultats des essais cliniques pour rendre leurs médicaments plus efficaces qu’ils ne le sont en réalité. Des milliers de médicaments ont été prescrits avec ces traitements inefficaces mettant leur santé en danger. C’est une véritable trahison de le confiance des patients. »

 

Alice : « Regarde, Horace ! C’est hallucinant ! Ces documents révèlent des malversations à grande échelle. Il y a des contrats douteux avec des fournisseurs de produits chimiques industriels, des pots de vin versés à des acteurs politiques et des autorités sanitaires de différents pays. C’est un véritable réseau de corruption. »

 

Horace : « En effet, ces malversations touchent tous les aspects de l’entreprise. Ils ont créé des sociétés écrans pour dissimuler leurs transactions illégales, blanchir de l’argent et échapper à la surveillance des autorités. C’est une véritable conspiration. »

 

Alice : « On ne sait plus où donner de la tête avec cette masse d’informations. Ici, par exemple, ils ont gonflé leurs bénéfices, minimisé leurs pertes et trompé les investisseurs. C’est potentiellement des milliards de dollars qui ont été détournés au détriment des actionnaires et du public. »

 

Horace : « C’est sans fin. Je n’ai jamais vu ça… Là, par exemple, ils ont manipulé les données des essais cliniques pour faire approuver des médicaments dangereux. C’est une violation flagrante de l’éthique… Alors ça, c’est très intéressant, regarde ce document, Alice. Il mentionne un certain professeur Robert, une figure mystérieuse qui semble au sommet de cette nébuleuse. »

 

Alice : « Le professeur Robert ? Je n’en avais jamais entendu parler auparavant. Mais selon des informations que tu viens de pirater, il est à la tête de l’Institut et de la multinationale pharmaceutique… ce qui lui a valu une reconnaissance précoce dans le milieu académique. »

 

Horace : « Donc, il est un scientifique renommé. Cela expliquerait pourquoi il est à la tête de l’Institut. Mais comment a-t-il pu étendre son influence à la multinationale pharmaceutique et à l’industrie de la défense ? »

 

Alice : « C’est là que cela devient intéressant. Au fil de ses recherches, le Prof. Robert a développé des liens étroits avec des décideurs politiques et des dirigeants d’entreprise. Il a su profiter de ses relations pour consolider son pouvoir et élargir son influence. »

 

Horace : « Donc, il a utilisé son expertise scientifique pour accéder à des postes clefs dans ces entreprises et ainsi avoir un impact direct sur les décisions prises. »

 

Alice : « Exactement ! Mais ce qui est plus troublant encore, c’est que le Prof. Robert a également réussi à tisser des liens avec l’industrie militaire. Il a exploité ses connaissances en génétique pour développer des technologies avancées, y compris des expérimentations sur des sujets humains. »

 

Horace : « Des expérimentations sur des sujets humains ? Cela expliquerait les essais médicaux non autorisés dont nous avons trouvé des preuves… Le Prof. Robert a franchi toutes les limites éthiques. »

 

Alice : « C’est exactement cela, Horace. Le Prof. Robert a construit un véritable empire, combinant la recherche scientifique, l’industrie pharmaceutique et l’industrie militaire. Il est devenu une figure intouchable, manipulant les systèmes à sa guise et profitant de son pouvoir pour atteindre ses objectifs, quels qu’ils soient. »

 

Horace : « Nous devons mettre fin à cette impunité. Les preuves que nous avons recueillies jusqu’à présent sont accablantes. Il est temps de quitter cette salle des serveurs et de retourner discrètement à l’Institut. Nous avons récolté suffisamment de preuves pour étayer nos hypothèses. »

 

Alice : « Absolument, Horace ! Notre priorité doit être de protéger ces informations et nous assurer qu’elles. Ne tombent pas entre de mauvaises mains. Je te fais confiance, Horace. Je sais que tu as les compétences pour gérer cette situation et mener cette mission à bien. Ensemble, nous pouvons faire face à ces adversités et révéler la vérité. »

 

Horace : « Merci, Alice ! Ta confiance me donne la force de continuer. Nous devons rester solidaires et persévérer jusqu’à ce que justice soit rendue. »

 

(Horace et Alice décident de quitter la salle des serveurs et de retourner à l’Institut. Ils reconnaissent les dangers qui entourent, ils évoquent les risques auxquels ils font face, mais ils restent déterminés à poursuivre leur mission. Ils se soutiennent mutuellement et s’encouragent à continuer malgré les obstacles qui se dressent devant eux.)


 

Tableau 10

 

Alice (en entrant dans l’atelier) : « Léa, Jacob, je suis contente de vous retrouver ici. »

 

Léa : « Bonjour Alice, qu’as-tu fait durant ton absence à l’atelier ? »

 

Alice : « C’était… mouvementé. J’ai fait des découvertes troublantes avec Horace. Mais, d’abord, comment va Luc ? J’ai entendu dire que son état s’était aggravé. »

 

Léa : « Oui, Alice. Luc ne va pas bien du tout. Ses crises se sont intensifiées, et il semble de plus en plus perdu. »

 

Alice : « Je ne comprends pas ce qui est arrivé à Luc. Il était si épanoui et joyeux avant de commencer son traitement. Qu’est-ce qui a pu se passer ? »

 

Léa : « Tu veux dire que les médicaments pourraient avoir des effets secondaires sur lui ? Des effets indésirables ? »

 

Alice : « C’est possible. Certains médicaments peuvent avoir des effets sur le système nerveux et altérer l’état émotionnel et mental d’une personne. »

 

Léa : « J’ai tellement peur que Luc ne retrouve jamais sa joie de vivre. »

 

Alice : « Je comprends. Léa, nous devons rester vigilants et optimistes et nous trouver des solutions pour aider Luc. »

 

(Un infirmier entre dans la salle d’art thérapie, il est accompagné de Luc.)

 

Alice : « Salut Luc, je suis contente de te voir ici. Comment te sens-tu aujourd’hui ? »

 

(Luc reste silencieux. Son regard sans expression est perdu dans le vide.)

 

Alice : « Luc, que s’est-il passé ? Pourquoi ne parles-tu plus ? »

 

L’infirmier : « Luc a subi un choc émotionnel récemment. Depuis lors, il est devenu mutique et s’est renfermé sur lui-même. »

 

Alice : « Luc, je suis là pour t’écouter. Nous sommes ici pour t’aider et te soutenir. »

 

(Luc reste impassible, refusant de faire le moindre geste ou de répondre aux paroles d’Alice.)

 

Alice : « Je sais que tu traverses une période sombre, mais nous ne te laisserons pas tomber. Nous chercherons ensemble des moyens de t’aider à retrouver ta voix et à te reconstruire. »

 

L’infirmier : « Il est important de lui laisser le temps et l’espace nécessaires pour qu’il puisse trouver son chemin vers la guérison. Nous travaillons pour ça et nous sommes là pour ça. Mais cela peut prendre du temps, beaucoup de temps. »

 

(Alice regarde incrédule l’infirmier, les yeux remplis de préoccupation et de tristesse.)

 

Alice : « Léa, il y a quelque chose qui ne va pas. Je sens une lourdeur dans l’atmosphère depuis que Luc est revenu. T’as remarqué qu’il est devenu muet, tout comme Jacob auparavant ? »

 

Léa : « Oui, Alice, c’est vraiment étrange. Deux patients muets, qui ne parlent plus, en si peu de temps, cela ne peut pas être une simple coïncidence. Il doit y avoir quelque chose qui les relie, quelque chose de profondément perturbant. »

 

Alice : « Cela me brise le cœur de le voir ainsi. Luc était si vivant, si plein de créativité. Maintenant, il est comme une coquille vide. »

 

Léa : « Cela ne peut pas être juste. Les traitements auxquels il a été soumis ne peuvent pas être sans conséquence. »

 

Alice : « Léa, il faut que je te parle. Il y a quelque chose de profondément troublant que j’ai découvert avec Horace récemment. »

 

Léa : « Qu’est-ce que tu as découvert, Alice ? Je sens que c’est important. »

 

Alice : « J’ai découvert que l’Institut ou nous nous trouvons actuellement fait partie d’une entité beaucoup plus importante. Elle est impliquée dans divers malversations d’une ampleur sans précédent. »

 

Léa : « Mais comment cela est-il possible ? »

 

Alice : « C’est la triste réalité de notre société, Léa. Les bénéfices et le pouvoir ont pris le dessus sur l’éthique et la compassion. »

 

Léa : « Mais que pouvons-nous faire, Alice ? Comment pouvons-nous lutter contre cette corruption ? »

 

Alice : « Nous devons nous battre. Nous devons éveiller les consciences. »

 

Léa : « Et tu as un plan ? »

 

Alice : « Oui, j’ai un plan. Enfin, nous avons un plan. C’est Horace qui va nous aider. »

 

Léa : « Horace, oui, je le connais. »

 

Alice : « Horace a des connaissances approfondies en piratage informatique. »

 

Léa : « Mais, Alice, nous ne pouvons pas utiliser des méthodes illégales pour combattre l’injustice. »

 

Alice : « Ne t’inquiète pas, Léa. Horace est un homme intègre et éthique. Il utilise ses compétences pour mettre en lumière la vérité. »

 

Léa : « Comment compte-t-il nous aider concrètement ? »

 

Alice : « Horace a déjà commencé à pirater les serveurs. Il est en train de collecter un nombre incalculable de données. »

 

Léa : « C’est incroyable ! »

 

Alice : « Oui, Léa, nous devons lui faire confiance et le soutenir dans cette bataille. Ensemble, nous pouvons mettre fin à ces injustices. »

 

(Alice et Léa comprennent que Horace est le maillon essentiel de leur combat.)

 


 

Tableau 11

 

(Alice est assise sur son lit, l’air préoccupé. Horace entre dans la chambre, ressentant l’angoisse d’Alice.)

 

Horace : « Qu’est-ce qui te tracasse, Alice ? Je peux voir dans tes yeux que quelque chose ne va pas. »

 

Alice : « C’est à propos de Luc. Son état se détériore de jour en jour. Il ne parle plus, ne réagit plus. Je ne peux m’empêcher de me sentir impuissante face à cela. »

 

Horace : « Je comprends tes inquiétudes, Alice. Mais tu n’es pas seule dans cette lutte. Nous sommes ensemble et nous trouverons un moyen de l’aider. »

 

Alice : « J’espère tellement que tu aies raison, Horace. J’ai peur de le perdre, tout comme j’ai perdu Jacob. »

 

Horace : « Nous ne laisserons pas cela arriver. Je ne laisserai pas cette multinationale détruire plus de vies. »

 

Alice : « Comment peux-tu être si fort et si déterminé ? »

 

Horace : « Crois-moi, il y a eu des moments où j’ai douté de moi-même. Mais, depuis que je t’ai rencontrée, tout a changé. Tu m’as donné la force de me battre pour ce qui est juste. »

 

Alice : « Moi aussi, je ne suis plus la même depuis que tu es entré dans ma vie. Tu m’as montré qu’il y a encore de l’espoir, même dans les moments difficiles. »

 

(Horace et Alice se regardent intensément, leurs émotions se reflétant dans leurs yeux. Lentement, ils se rapprochent et s’embrassent passionnément pour la première fois, scellant ainsi leur amour naissant.)

 

Horace : « Je ne te laisserai jamais seule. Nous traversons cette épreuve ensemble. »

 

Alice : « Je crois en nous et je crois en toi, Horace. »

 

Horace : « Je ne peux pas rester les bras croisés pendant que tout s’écroule. Je vais aller au siège de la multinationale. Il est temps de mettre fin à tout cela une fois pour toutes. »

 

Alice : « Soit prudent, Horace. Je ne pourrais pas supporter de te perdre. »

 

Horace : « Je reviendrai, Alice. Je te le promets. Je t’aime, Alice. »

 

Alice : « Je t’aime aussi, Horace. Prends soin de toi. »

 

(Horace quitte la chambre, laissant Alice avec ses pensées. Elle se sent à la fois inquiète et rassurée, sachant qu’elle peut compter sur Horace. Pendant ce temps, l’atelier d’art thérapie continue de fonctionner, mais l’ambiance est lourde de tensions et d’interrogations.)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Acte 12 

 

(Horace parvient à pénétrer dans le siège de la multinationale, utilisant ses compétences informatiques exceptionnelles pour contourner les systèmes sophistiqués. Il navigue habilement à travers les serveurs informatiques, déjouant les pare-feu et les barrières de cryptage.)

 

Horace : « Allez, encore un instant et j’aurai accès à toutes les informations sensibles de cette multinationale.

Bon, je dois d’abord contourner leur pare-feu… Ils ont investi dans un système, mais cela ne devrait pas être un problème pour moi.

Une fois que je serai à l’intérieur, je devrai désactiver les protections des serveurs…. Ah voilà, c’est fait.

Il est temps de mettre en place mon système de minuterie que j’ai couplé avec un algorithme sophistiqué pour m’assurer que l’effacement se fera de manière progressive et sans éveiller les soupçons.

Parfait, tout est en place. Maintenant, il est temps de rencontrer le Prof. Robert. »

 

(Le bureau du Prof. Robert est plongé dans une atmosphère surréaliste. Des lumières LED éclairent la pièce de couleurs vives, créant des ombres étranges sur les murs. Des écrans holographiques flottent dans l’air, affichant des données complexes en constante évolution. Horace entre discrètement dans le bureau, sa silhouette se fond dans les jeux de lumière.)

 

Horace : « C’est maintenant ou jamais. Je dois arrêter le Prof. Robert avant qu’il ne soit trop tard. »

 

(Le Prof. Robert est assis derrière un bureau futuriste, entouré d’écrans et de panneaux de contrôle sophistiqués.)

 

Prof. Robert : « Ah, Horace, je savais que vous finiriez par venir me rendre visite. »

 

Horace : « Prof. Robert, votre soif de pouvoir et de contrôle a semé le chaos et la souffrance à travers le monde. Vous avez manipulé la vérité au profit de vos ambitions personnelles. »

 

Prof. Robert : « Vous me jugez sans comprendre la complexité du monde dans lequel nous vivons, Horace. Le pouvoir est une force incontournable pour façonner le destin. »

 

Horace : « Le pouvoir n’a de légitimité qu’orienté vers le bien, mais vous l’avez détourné pour servir vos propres intérêts. Vous avez trahi l’éthique et la morale au nom de votre vision du monde. »

 

Prof. Robert : « Vous pensez que vos idéaux sont supérieurs aux miens ? Vous vous considérez comme un défenseur de la vérité, mais qu’est-ce que la vérité, dites-le moi, Horace ? »

 

Horace : « La vérité est ce qui se cache derrière les mensonges et les manipulations. C’est la lumière qui dissipe l’ombre de la tromperie. »

 

Prof. Robert : « Vous êtes aveuglé par votre soif de justice. La vérité est relative, tout comme la morale et l’éthique. Ce que vous considérez comme mal peut être justifié pour quelqu’un d’autre. »

 

Horace : « Vous parlez comme si tout était permis au nom du pouvoir. Mais les conséquences de vos actes ont des répercussions sur des vies innocentes. »

 

Prof. Robert : « Vous êtes un idéaliste, Horace. Vous croyez en la bonté intrinsèque de l’humanité, mais la réalité est bien différente. »

 

Horace : « Peut-être, mais croire en la bonté et en la possibilité d’un monde meilleur ne fait pas de moi un faible.

Cela fait de moi quelqu’un qui refuse de se compromettre avec l’injustice. »

 

Prof. Robert : « Vous ne comprenez pas le monde dans lequel nous vivons.

Vous êtes prisonnier de vos illusions, et cela vous perdra. »

 

Horace : « Ce n’est pas moi qui suis prisonnier, c’est vous. Vous êtes esclave de votre soif de pouvoir et de contrôle, et cela vous rend aveugle aux conséquences de vos actes. »

 

Prof. Robert : « Le pouvoir est la clé pour façonner l’avenir selon ma vision. Rien ne peut me faire reculer. »

 

Horace : « Alors je vous arrêterai de toutes les manières possibles. Je vais mettre fin à vos agissements.

Prof. Robert, j’ai inséré une routine de déclenchement dans vos serveurs. Une minuterie précise qui va effacer toutes données sensibles et faire s’effondrer votre système. Cela inclut également une série de transactions boursières bien orchestrées. »

 

Prof. Robert : « Vous… vous mentez ! Vous n’avez jamais pu pénétrer aussi profondément dans mes systèmes. »

 

Horace : « Voyez-vous, c’est la beauté de l’informatique. Rien n’est impossible. Vous verrez bientôt les effets de votre cupidité. »

 

Prof. Robert : « Comment osez-vous ?! Comment osez-vous infiltrer mon système ?! »

 

Horace : « Vous m’avez sous-estimé, Professeur. Votre empire reposait sur des mensonges et des manipulations. Il est temps que la vérité éclate au grand jour. »

 

Prof. Robert : « Vous ne comprendrez jamais la grandeur de ma vision ! Les sacrifices nécessaires pour façonner un nouveau monde, une humanité plus juste, plus pure ! »

 

Horace : « Votre vision est bâtie sur la souffrance et l’exploitation. Vous avez manipulé des vies, détruit des individus au nom de votre soi-disant grandeur. »

 

Prof. Robert : « Vous n’avez aucune idée de la complexité de ce que j’ai accompli ! Vous êtes un insecte dans le vaste réseau que j’ai tissé ! »

 

Horace : « Votre réseau n’était pas aussi invulnérable que vous ne le pensiez, Professeur. Votre arrogance sera votre chute. Pour vous, la partie est terminée. »

 

Prof. Robert : « Je vous traquerai jusqu’au bout du monde, Horace ! Vous payerez pour ce que vous avez fait ! »

 

(Horace disparaît dans l’obscurité, laissant le Prof. Robert seul, dévasté, dans son bureau. La pièce, autrefois symbole de sa puissance, est maintenant le témoin silencieux de sa défaite.

Les écrans clignotent avec la déroute de son empire, et la pièce s’immerge dans un silence glacé, annonçant la fin d’une ère.)


 

Acte 13

 

(Horace revient à l’atelier d’art thérapie, l’esprit encore en ébullition après son affrontement avec le Prof. Robert. Cependant, son attention est rapidement détournée par la scène qui se déploie devant lui. L’atelier semble être plongé dans une atmosphère lourde et sombre, bien plus qu’auparavant. Les patients, y compris Luc, Léa et Jacob, sont visiblement agités. Leurs expressions sont devenues plus sombres, leurs énergies affaiblies.)

 

Horace : « Qu’est-ce qui se passe ici ? »

 

Alice : « Horace, c’est de pire en pire. Regarde… »

 

Horace : « Qu’est-ce qui est arrivé ? Ils étaient si différents quand j’ai quitté l’atelier… C’est comme si leur vitalité avait été aspirée. Leurs regards sont vides, leurs énergies éteintes. »

 

Alice : « Luc était si vivant, toujours en train de raconter des histoires et de partager des rires. Et Léa… elle était l’âme de la douceur et de la compassion. »

 

Horace (s’agenouillant près de Léa) : « Léa, c’est Horace. Est-ce que tu peux m’entendre ? S’il te plaît, réagis. »

 

(Léa est sans réaction, le regard vide.)

 

Horace : « Comment ont-ils pu faire ça ? Comment ont-ils pu détruire des vies de cette manière ? »

 

Alice : « Horace, ce n’est pas de ta faute. Nous allons trouver un moyen de les aider, de les ramener. »

 

Horace : « J’ai réussi à pirater leurs serveurs, à saboter leurs plans. Pourquoi n’ai-je pas pu les arrêter avant que ça n’arrive à eux ? »

 

Alice : « Parce que tu ne pouvais pas tout prévoir, Horace. »

 

Horace : « Alice, je suis allé au siège de la multinationale. J’ai pénétré leur système. J’ai trouvé des preuves de leurs malversations. Et puis, je suis entré dans le bureau du Prof. Robert. Je lui ai montré que j’avais tout découvert. Je lui ai dit que tout était fini pour lui. »

 

Alice : « Attends, tu as fait quoi ? Tu es allé là-bas tout seul ? Et tu lui as dit quoi exactement ? »

 

Horace : « Je lui ai dit que j’avais saboté leur système informatique, que les preuves de leurs agissements étaient exposées. Je lui ai dit que son empire allait s’effondrer, que l’action en bourse allait chuter… »

 

Alice : « Mon dieu, Horace, c’est incroyablement dangereux ! Tu aurais pu te faire prendre, te faire blesser ! »

 

Horace : « Je savais que c’était risqué, mais je ne pouvais pas rester les bras croisés. Pas après tout ce que nous avons découvert. Pas après avoir vu ce qu’ils ont fait à ces patients. Je devais agir. »

 

Alice : « Tu es incroyable, Horace. »

 

Horace : « Je ne laisserai pas la peur me dicter mes actions. Nous devons mettre fin à tout cela pour les patients, pour nous, pour toutes les personnes qui ont été touchées par leurs manipulations. »

 

Alice : « Tu as raison. Mais, maintenant, ils vont être furieux, ils vont tout faire pour se venger. »

 

Horace : « Alors nous serons prêts. Prêts à affronter ce qu’ils vont entreprendre contre nous… Nous ne reculerons pas.

Alice, la situation se détériore rapidement. Nous devons agir, rapidement. Nous devons agir maintenant. »

 

Alice : « Oui, ils sont de plus en plus nombreux à présenter ces symptômes étranges. Nous ne pouvons pas les laisser dans cet état. »

 

Horace : « J’ai une idée. Nous allons les évacuer d’ici et les emmener dans un endroit sûr. »

 

Alice : « Comment ? Où ? »

 

Horace : « Je connais un endroit, un lieu isolé où nous pourrons les mettre à l’abri.

Nous les conduirons là-bas pendant que tout le monde est concentré sur l’effondrement de l’entreprise. »

 

Alice : « D’accord, mais comment allons-nous les faire sortir d’ici ? »

 

Horace : « Je vais créer une diversion en sabotant les caméras de surveillance et en désactivant les alarmes. Pendant ce temps, tu aideras les patients à sortir discrètement et à monter dans le véhicule que j’aurai préparé. »

 

Alice : « C’est risqué, mais nous n’avons pas le choix. Nous devons faire tout notre possible pour les protéger. »

 

Horace : « Alice, tu es incroyable. Je suis tellement reconnaissant de t’avoir à mes côtés dans cette bataille. Prête à sauver des vies ? »

 

Alice : « Prête. » 

 

(Ils se mettent en mouvement, agissant avec rapidité et détermination. Horace met en œuvre son plan, désactivant les systèmes de sécurité tandis qu’Alice aide les patients à sortir discrètement de l’atelier.)

 

Alice : Tout va bien se passer, nous sommes là pour vous. Suivez-nous et restez calmes. »

 

Horace : « Tout est en place, les alarmes sont désactivées. Allons-y. »

 

(Ils mènent les patients à l’extérieur, où un véhicule les attend. L’ambiance est tendue mais ils sont déterminés. Soudain, des bruits de pas se font entendre dans le couloir.)

 

Alice : « Horace, quelqu’un arrive ! »

 

Horace : « Continuez d’avancer ! Je vais m’occuper de ça. »

 

(Alice et les patients continuent leur chemin tandis qu’Horace se cache dans l’ombre. Un infirmier passe devant lui, ignorant sa présence.)

 

Horace : « Ouf ! Il s’en est fallu de peu. Maintenant, rejoignons les autres. »

 

Alice (soulagée) : « Tu es là, Horace. »

 

Horace : « Toujours. Maintenant, allons les mettre en sécurité. »

 

Alice : « Nous allons les sauver, Horace. Nous allons tous les sauver. »

 

Horace : « Rien ne nous arrêtera, Alice. Ensemble, nous sommes invincibles. »

 

(Le véhicule démarre lentement, puis gagne en vitesse. Les lumières de l’atelier d’art thérapie s’éloignent peu à peu, comme un lointain cauchemar laissé derrière eux. Les patients sont silencieux, chacun perdu dans ses pensées.)

 

Alice : « Nous sommes libres maintenant, en route vers un nouveau départ ! »

 

Horace : « Ils méritent cette chance. Nous allons les aider à se reconstruire, à retrouver leur véritable identité. »

 

Alice : « Tu as un plan ? »

 

Horace : « Oui, nous allons nous réfugier temporairement chez un ami à moi. »

 

Alice : « On peut lui faire confiance à ton ami ? »

 

Horace : « Oui, c’est un ami de longue date. J’ai travaillé avec lui à de nombreuses reprises. »

 

Alice : « Il fait quoi dans la vie ? »

 

Horace : « Vladimir ? Il a plusieurs métiers… C’est un peu compliqué à expliquer. »

 

Alice : « C’est grâce à toi, Horace, que nous en sommes là. »

 

Horace : « Ensemble, nous avons accompli l’impensable. Et ce n’est que le début de notre combat. »

 

Alice : « Je t’aime, Horace. »

 

Horace : « Je t’aime aussi, Alice. »

 

(Le véhicule continue sa route, symbolisant un voyage vers un avenir meilleur. Les épreuves ne sont pas terminées, mais l’espoir et la résilience les guident sur leur route.)

 


 

Epilogue

 

(Le bureau du Prof. Robert est plongé dans l’obscurité, à l’exception de la faible lueur provenant de l’écran de l’ordinateur devant lui. Sa silhouette est projetée sur le mur, son trahissant une rage intense.)

 

Prof. Robert : « Ils ont osé… Ils ont osé détruire tout ce que j’ai bâti… Toute ma vision, anéantie en un instant. »

 

(Le Prof. Robert frappe violemment le bureau de sa main, faisant trembler les objets dessus.)

 

Prof. Robert : « Horace, Alice… Ils payeront pour cela. Je me vengerai, coûte que coûte. Personne ne me défie impunément.

Je reconstruirai tout avec une détermination encore plus forte. L’homme ne peut échapper à sa propre nature.

La quête de connaissances est inscrite dans nos gènes. Et je suis prêt é tout pour préserver ma vision. 

 

Horace, Alice… Vous ne savez pas dans quel pétrin vous avez mis les pieds. Je vais faire de votre vie un enfer. Et lorsque j’aurai terminé, vous n’aurez plus rien.

 

(Le Prof. Robert laisse planer sa menace, sa silhouette disparaissant peu à peu dans l’obscurité de la pièce.)

 

La pièce se termine sur la colère d’un homme, laissant présager que ce dernier ne renoncera pas à sa quête de pouvoir. Ainsi, la bataille entre les visions opposées d’Horace, Alice et le Prof. Robert est loin d’être terminée. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FIN 

 

Ajouter table ronde discussion avec public sur la critique ou pas de la pièce

 

Dire ce que nous on aimerait changer dans le système

 

Toute ressemblance avec des personnes ….. ne serait que pure coïncidence

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