César

 

Journal Intime

Date : 11 décembre 2023

Cher journal,

À l’ombre de ma bibliothèque, entre les pages jaunies de Baudelaire et les échos mélancoliques d’Oscar Wilde, je me retrouve une fois de plus, plume en main, à dévoiler les méandres de mes pensées. Dans ce sanctuaire de sagesse et d’érudition, chaque livre est un compagnon silencieux dans mon voyage introspectif.

Ce soir, je me sens particulièrement contemplatif. Les événements récents m’ont amené à réfléchir sur la nature éphémère de notre existence et sur l’immensité de l’univers des idées. Je trouve dans la littérature une échappatoire, un miroir de mon âme, où je peux explorer les profondeurs de mon être.

Aujourd’hui, lors du café philo organisé avec Alex, une discussion animée a éveillé en moi de nouvelles interrogations. Chaque parole échangée, chaque idée débattue, est une étincelle qui alimente le feu de ma quête intellectuelle.

Dans ces lignes, je tente de capturer l’essence de ces moments, de ces réflexions fugaces, pour qu’elles ne s’évanouissent pas dans l’oubli. C’est ici que je consigne mes rêveries, mes doutes, et mes aspirations, dans l’espoir de démêler le fil de mes pensées.

Avec une curiosité insatiable, je poursuis mon exploration, sachant que chaque page tournée est à la fois une fin et un nouveau commencement.

Avec affection et contemplation,

César

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Assis dans mon salon à Vevey, je parcours l'article de Novikov, la tasse de café à la main. Sa thèse sur les dynamiques socio-politiques dans le jeu de rôle "Le Fugitif" me fascine. Il parle d'inconscient collectif, de transformation narrative, de résonance avec la biopolitique néolibérale... Autant de concepts qui s'entremêlent dans une danse complexe de mots et d'idées. En tant que passionné de littérature, je sens les rouages de mon esprit s'activer, tricotant des liens entre les lignes. Je réfléchis à la manière dont je pourrais introduire ces notions dans nos prochains cafés philo, où les discussions s'animent autour de ces sujets passionnants. La portée de cet article dépasse le simple cadre ludique; il explore des territoires de conscience et d'interaction sociale qui me captivent. Je termine mon café, la tête bourdonnante d'idées, prêt à partager et à débattre de ces concepts avec mes pairs.

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Dans l'intimité de ma bibliothèque, je m'immerge dans les écrits d'Alex et me confronte à ma propre posture de structuraliste. Je dois avouer que les discussions du café philo m'ont peu à peu poussé à remettre en question mes croyances littéraires habituelles. Car j'admets que les méthodes non conventionnelles d'Alex, bien que troublantes, m'invitent à considérer l’impact du langage sur les locuteurs, notamment l’image d’eux-mêmes. Peut-être est-il temps d'embrasser ces nouvelles perspectives, d'explorer la polyphonie et le dialogisme non seulement comme des constructions linguistiques, mais comme des fenêtres sur l'âme humaine et la société, ce qu’Alex appelle la « concaténation à double sens ». D’ailleurs, je me demande si une relecture des travaux de Bakhtine s’impose…