Li Mei

 


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Dans la métropole vibrante de Singapour, au cœur de son appartement moderne avec vue sur la skyline étincelante, Li Mei se tenait devant sa fenêtre, un regard pensif se perdant dans la multitude de lumières. Dans quelques jours, elle s'envolerait pour la Suisse, et l'anticipation de cette rencontre à venir avec Alex Li et les artistes du Collectif du Fugitif dans la charmante ville de Lausanne l'emplissait d'une excitation mêlée de curiosité.


Autour d'elle, les sons de la ville s'entremêlaient dans une symphonie urbaine, mais son esprit était déjà loin, plongé dans les rues enneigées et les lumières scintillantes du marché de Noël de Lausanne. Elle imaginait les stands colorés, l'odeur enivrante du vin chaud, et les rires partagés. Cette rencontre promettait d'être différente de tout ce qu'elle avait connu dans le monde de l'art. Pas de galeries silencieuses ni de vernissages formels, mais un cadre festif et authentique, où l'art se mêlait à la vie.


Elle se voyait déjà, emmitouflée dans son élégant manteau d'hiver, déambulant aux côtés d'Alex Li, un guide connaisseur et passionné, à travers le Bô Noël. Ce serait une occasion unique de rencontrer les artistes dans une atmosphère détendue, loin des contraintes habituelles des rencontres professionnelles. Elle pourrait les voir, non pas seulement comme des créateurs d'œuvres, mais comme des individus, chacun avec sa propre histoire, ses rêves et ses luttes.


En sirotant son thé, Li Mei souriait à l'idée de découvrir ces talents émergents. Elle savait que les œuvres les plus poignantes, les plus authentiques, naissaient souvent dans des environnements insoupçonnés. Et quel meilleur endroit que le marché de Noël pour capturer l'essence de la créativité brute ?


Alors que les préparatifs de son voyage s'accéléraient, Li Mei se sentait revigorée par la perspective de cette aventure artistique. Elle était prête à embrasser l'esprit de Noël à Lausanne, à se laisser surprendre par l'inattendu, et, qui sait, à dénicher des joyaux artistiques cachés qui enrichiraient sa collection et marqueraient son esprit.


Les lumières de Singapour continuaient de scintiller, mais pour Li Mei, leur éclat était désormais teinté de l'anticipation des lumières d'une autre ville, d'un autre monde où l'art et la fête s'entrelaçaient dans une célébration de la vie et de la créativité.


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Après avoir entendu les idées d'Alex sur Singapour, un intérêt s'était allumé en moi. Cette ville-État, carrefour entre l'Est et l'Ouest, semblait être le lieu parfait pour nos ambitions avec la Creative Token Agency (CTA). Alex, avec son regard perspicace, avait saisi l'essence de ce que pourrait être notre avenir là-bas.


L'environnement réglementaire clair et stable de Singapour m'avait apporté une certaine assurance. La possibilité de diriger la CTA dans un cadre légal bien défini était un atout précieux. La fiscalité, en particulier l'absence d'impôt sur les gains en capital, ouvrait des perspectives attrayantes pour maximiser nos bénéfices sur les NFT et les cryptomonnaies.


L'écosystème technologique dynamique de Singapour m'attirait particulièrement. Collaborer avec des startups innovantes pourrait propulser nos initiatives en cryptomonnaie et en art numérique, les mettant sous les projecteurs de la scène mondiale. Et grâce aux solides lois sur la propriété intellectuelle, nos œuvres d'art numériques et nos actifs seraient protégés, un aspect crucial pour la pérennité et la légitimité de nos projets.


L'idée d'établir la CTA à Singapour était séduisante, non seulement pour le prestige et la légitimité qu'elle pourrait conféré à notre entreprise, mais aussi pour le potentiel d'attirer des investisseurs de classe mondiale. Toutefois, je restais prudente. Les réglementations étaient susceptibles de changer, et il faudrait une adaptabilité et une résolution que seuls les entrepreneurs les plus déterminés peuvent démontrer.


J'avais médité sur nos prochaines étapes. La consultation avec des experts locaux, comme l'avait suggéré Alex, était impérative. Mais au-delà de la logistique, c'était l'alignement de nos visions qui me préoccupait. La CTA était certes le rêve d'Alex, mais il s'était étrangement superposé aux aspirations que j'avais toujours nourries.


Singapour pourrait marquer le début d'une entreprise audacieuse et transformatrice. Pourtant, je m'interrogeais sur la profondeur de l'engagement d'Alex. Avait-il vu la CTA comme je la voyais, non seulement comme une entreprise, mais comme un catalyseur de changement culturel et financier ? Seul l'avenir nous le dira.


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