Milo Renn

  


Journal de Milo Renn : Présentation Personnelle

Nom : Milo Renn

Âge : 48 ans

Origine : Suisse


Profession antérieure: Cadre dans le domaine de la finance, occupant un poste de haut niveau dans une grande banque suisse avant de choisir un changement radical de vie.


Motivation pour devenir un survivaliste: À l’âge de 40 ans, confronté à une crise financière majeure, je me suis rendu compte des vulnérabilités de notre société moderne. J'ai décidé de quitter mon emploi et de me retirer dans la nature pour vivre de manière autonome, en quête de vérité et de simplicité.


Compétences de survie: Au fil des années, j’ai acquis des compétences en survie – chasser, pêcher, construire des abris, cultiver ma propre nourriture. J'ai également suivi une formation en premiers secours avancés et suis devenu un tireur d’élite compétent.


Philosophie de vie : Je crois en la résilience personnelle et en la préparation pour les temps difficiles. Pour moi, la nature est une source de richesse et de sécurité. Je suis convaincu que la société moderne est vulnérable aux perturbations économiques et politiques, et je recherche une voie de vie plus en phase avec l'environnement naturel.


Rapport avec le projet d'Alex Li: Mon expérience en tant que survivaliste offre une perspective unique pour le projet d’Alex. J'apporte un contraste intéressant avec sa vision transhumaniste axée sur la technologie. Mes compétences en survivalisme et mon mode de vie peuvent enrichir la dimension écologique et pragmatique de leur projet.


Motivation dans le jeu “Le Fugitif”: Je souhaite partager mon expérience et mes compétences avec les participants du jeu. Je veux les aider à comprendre l’importance de la connexion avec la nature et les enseigner sur la résilience et l’autosuffisance. Je vois ce projet comme une opportunité d’éveiller les consciences sur l’importance de vivre en harmonie avec notre environnement et sur la nécessité d’une approche plus durable de la vie.


Conclusion: Cette nouvelle phase de ma vie est un voyage vers l’autonomie et la découverte de soi. Chaque jour est une nouvelle aventure, un apprentissage, un pas de plus vers une compréhension plus profonde de la vie et de notre place dans le monde.


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Alex Li regardait par la grande fenêtre du restaurant de Manor, contemplant les gouttes de pluie qui dévalaient la vitre, créant un rideau liquide entre lui et les rues de Lausanne. L’atmosphère à l’intérieur était chaleureuse, contrastant avec le grisaille humide de l’extérieur. Les conversations étouffées et le bruit des couverts animaient le lieu, créant une bulle de confort urbain.


Il sortit son téléphone, un modèle dernier cri, et composa le numéro de Milo Renn. Milo, l’homme qui avait quitté la sécurité d’un bureau pour embrasser l’incertitude de la nature. Alex savait que l’appel pouvait être reçu avec une certaine méfiance.


« Milo, c’est Alex, » commença-t-il, sa voix trahissant une légère hésitation. « J’ai une nouvelle intéressante à partager. »


À l’autre bout de la ligne, dans une cabane isolée en pleine nature, Milo décrocha. Sa voix était claire, mais teintée de prudence. « Alex, je t’écoute. »


Alex expliqua le partenariat envisagé avec Gentry Mone, décrivant comment ils prévoyaient d’allier psychiatrie humaine et économie circulaire. Il parlait avec enthousiasme de l’intégration de la technologie pour créer un système de soins plus durable et efficace.


Milo écoutait en silence, ses yeux parcourant la forêt qui s’étendait devant sa fenêtre. La pluie y tombait aussi, mais elle semblait moins une barrière qu’une connexion à la terre. « Et où se situe l’humain dans tout cela ? » demanda-t-il finalement. « Ne risquons-nous pas de perdre de vue l’essence même de la guérison au profit de la technologie ? »


Alex se surprit à sourire. Il admirait cette capacité de Milo à toujours ramener le débat à l’essentiel. « Je pensais que tu dirais cela. C’est pourquoi j’ai besoin de ton point de vue, pour équilibrer notre approche. »


Dehors, la pluie s’intensifiait, battant contre les vitres du restaurant. À l’intérieur, Alex se sentait de plus en plus déterminé à trouver un terrain d’entente avec Milo.


« D’accord, Alex, » répondit Milo. « Discutons-en, mais souviens-toi que la technologie ne devrait être qu’un outil, pas la solution. »


L’appel se termina sur une note de compréhension mutuelle. Alex regarda de nouveau à travers la vitre, pensant à la conversation. En dépit de leurs différences, il savait qu’ensemble, ils pouvaient créer quelque chose de vraiment significatif.


Lentement, le ciel gris commença à s’éclaircir, laissant entrevoir la possibilité d’un avenir où le progrès technologique et la simplicité naturelle pourraient coexister en harmonie.


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Après ma rencontre avec Alex à la Coop City de St-Laurent, je trouve refuge dans un petit café tranquille. Autour de moi, les gens vaquent à leurs occupations, mais mon esprit est ailleurs, encore rempli des idées partagées avec Alex. Je commande un café noir – simple, sans fioritures, comme j’aime – et je sors mon carnet de notes usé.


Je commence à écrire, réfléchissant à notre conversation. La première chose qui me vient à l’esprit est l’engagement d’Alex envers l’humanité dans son projet. Sa volonté de lier la technologie, la santé mentale et l’économie circulaire est non seulement innovante, mais aussi cruciale dans le monde d’aujourd’hui. Cela me rappelle l’importance de rester ancré dans la réalité, même lorsque nous explorons de nouveaux horizons.


Je note ensuite l’importance de l’économie circulaire. Alex a clairement indiqué que ce n’était pas seulement un concept économique, mais aussi une façon de vivre, de se connecter avec notre environnement. Cela résonne avec mes propres valeurs de survivaliste. Utiliser moins, réutiliser plus, et vivre en harmonie avec la nature.


La proposition d’Alex d’utiliser le jeu de rôle pour sensibiliser à ces thèmes est fascinante. Je note de réfléchir à des façons d’intégrer des ateliers de survivalisme dans le jeu. Ces ateliers pourraient enseigner des compétences pratiques tout en renforçant les messages du collectif sur l’importance de l’autosuffisance et du respect de l’environnement.


Je souligne également l’idée d’explorer les squats et de faire du bénévolat. Ces actions permettront non seulement d’aider concrètement ceux qui en ont besoin, mais aussi de collecter des expériences et des histoires pour enrichir le jeu. Cela pourrait être un moyen puissant de connecter les joueurs à la réalité des enjeux sociaux et environnementaux que nous cherchons à mettre en lumière.


Enfin, je réfléchis à notre accord. Travailler avec Alex et son collectif sera sans doute un défi, mais un défi stimulant. J’ai hâte de partager mes connaissances et de voir comment elles peuvent être utilisées pour soutenir et développer leurs initiatives.


Mon café terminé, je referme mon carnet. Je sens une vague d’anticipation et de détermination. Cette collaboration pourrait être le début de quelque chose de grand, quelque chose qui peut réellement faire une différence. Je me lève, prêt à commencer cette nouvelle aventure.

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