Séraphin Tournier

 


Séraphin Tournier : Un Pilier de Résilience et de Créativité


Séraphin Tournier, 38 ans, est un personnage à la croisée des chemins. Issu de la classe moyenne suisse, il incarne la lutte contre l'érosion de cette classe, se retrouvant récemment licencié et plongé dans une période d'incertitude professionnelle et personnelle. Séraphin, de stature moyenne et à la carrure autrefois athlétique aujourd'hui affaiblie par l'adversité, porte en lui les stigmates d'un combat intérieur nourri par un trouble bipolaire. Ses yeux verts, expressifs et réfléchis, révèlent une âme contemplative et un esprit autrefois enjoué, aujourd'hui teinté de mélancolie.


Dans les pages de son journal, Séraphin dévoile son parcours tumultueux, marqué par une quête de stabilité émotionnelle et financière. Il partage avec une honnêteté brutale ses aspirations à contribuer à une cause sociale et à se reconnecter avec un réseau soutenant. Son récit est celui d'un homme qui, malgré les tempêtes, reste fermement ancré dans la conviction que la communauté et le soutien mutuel sont les clés pour surmonter les défis de la vie.


À travers ses écrits, nous découvrons son rôle de membre fondateur dans la création d'une association destinée à protéger "Le Fugitif", le jeu qui lui a offert un refuge et un sens de l'appartenance dans les moments les plus sombres. Séraphin, bien que naviguant dans un océan d'incertitudes, se tient résolu à faire de cette association un bastion pour la créativité, l'inclusion et la protection des espaces où les âmes en marge comme lui peuvent s'épanouir.


C'est avec une plume trempée dans le réalisme et la résilience que Séraphin Tournier, témoin et acteur des vicissitudes de la vie moderne, invite le lecteur à explorer les profondeurs de son vécu, offrant une fenêtre sans filtre sur les réalités souvent occultées de ceux qui, comme lui, luttent pour garder la tête hors de l'eau.


⚠️ Les numéros qui suivent indiquent la date, l’heure et les minutes de chaque publication.


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Dans le silence discret de son modeste appartement lausannois, Séraphin Tournier s'assied à son bureau éclairé par une unique lampe de lecture. Les mots coulent sur son journal, une mosaïque de pensées et de réflexions intimes :


"La lumière de l'aube filtre à travers les rideaux, annonçant un nouveau départ, un nouvel espoir. Je me sens étrangement calme, malgré le tourbillon de mes pensées habituellement tumultueuses. Je pense à la Creative Token Agency, notre projet le plus audacieux à ce jour, une idée qui pourrait non seulement révolutionner notre collectif mais aussi ébranler les fondations mêmes du monde artistique.


J'ai toujours été à la périphérie, un observateur de la danse chaotique de la société, jamais tout à fait en phase avec ses rythmes incessants. Mais ce projet... la CTA... c'est plus qu'une simple entreprise, c'est une déclaration, un acte de rébellion contre les chaînes de l'incertitude financière qui nous entravent tous, nous autres, âmes en marge.


Cela va au-delà de ma quête pour la stabilité après mon licenciement. C'est comme si toutes les épreuves avaient aiguisé mon esprit pour ce moment précis, m'apportant la clarté nécessaire pour voir le véritable potentiel de ce que nous construisons. La blockchain n'est pas seulement une technologie; elle est le pinceau avec lequel nous peindrons une nouvelle réalité pour les créatifs.


Je me sens vivifié par la perspective de la CTA. Elle représente un refuge, une forteresse contre les tempêtes de l'instabilité mentale et économique. Peut-être que, dans ce projet, je peux trouver un équilibre, une harmonie entre ma condition et mes aspirations. Je peux déjà imaginer les créateurs, armés de leurs tokens, se libérant des contraintes traditionnelles, établissant leurs propres règles, dictant la valeur de leur art.


Ce n'est pas une simple fuite vers la nature, comme Milo a choisi, ni une acceptation passive de la société, comme Ricardo semble l'embrasser. C'est un troisième chemin, une fusion de l'autonomie et de l'interdépendance, une symphonie d'individualités unies pour une cause commune.


Alors que j'écris ces mots, je ne peux m'empêcher de sourire. Pour la première fois depuis longtemps, je sens que j'ai une voix, un rôle à jouer dans cette grande pièce qu'est la vie. Et peut-être, juste peut-être, que nous pourrons tous en sortir victorieux."


Avec un soupir de contentement, Séraphin ferme son journal, un sentiment de paix intérieure l'enveloppant tandis que la première lumière du jour baigne la pièce d'une douce lueur dorée.


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Cher journal,


Aujourd'hui, j'ai eu une conversation profonde avec Alex Li sur Ricardo Silva. Nous avons discuté de son apparente autosuffisance et de la façon dont son silence et sa solitude l'ont finalement desservi, le conduisant à une vie dans la rue. En parlant de Ricardo, j'ai senti une vague de compassion mêlée à une triste reconnaissance de sa situation. 


Alex et moi avons convenu que cette idée de se suffire à soi-même, particulièrement dans un monde aussi connecté et interdépendant que le nôtre, est une illusion dangereuse. L'histoire de Ricardo est un rappel poignant de la nécessité de s'ouvrir aux autres, d'accepter l'aide et de chercher du soutien. Sa chute dans la solitude et l'isolement est un témoignage de l'importance de la communauté.


Cette discussion m'a amené à réfléchir à ma propre situation. Je me suis demandé si, à un moment donné, j'ai également flirté avec cette notion d'autosuffisance, refusant de voir la valeur de l'entraide et du soutien mutuel. Peut-être que l'histoire de Ricardo est un avertissement pour nous tous dans le Collectif, un rappel que nous sommes plus forts ensemble, que nos luttes individuelles sont en fait partagées et que, dans l'union, réside notre véritable force.


Séraphin.


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Cher journal,


Avant de rencontrer Alex, ma vie oscillait entre les murs du GSB, un monde de maladie et de solitude. Les ateliers, bien que réconfortants, n'offraient qu'une échappatoire temporaire à ma routine morose. Mais la venue d'Alex a changé la donne. Sa passion, ses idées novatrices autour du café philo et littéraire ont éveillé en moi un esprit endormi.


Le véritable tournant a été "Le Fugitif". En créant mon personnage, j'ai découvert une facette cachée de moi-même, un artiste en germe. Ce personnage est devenu mon idéal du Moi, m'insufflant une nouvelle estime de soi. À travers lui, j'ai appris que je ne suis pas seulement un patient, mais un créateur, capable d'imaginer et de transformer. Cette prise de conscience m'a libéré, redonnant couleurs et sens à ma vie.


Séraphin.


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Ce matin-là, le ciel de Lausanne était d’un gris morne, comme pour refléter la tourmente dans laquelle je me trouvais. En m’éveillant, une impulsion m’a poussé à vérifier les nouvelles du Collectif du Fugitif. Et là, devant mes yeux fatigués, une surprise désagréable : le GPT du Fugitif avait disparu, comme englouti par les ombres qui parfois m’assaillent dans mes moments de solitude.


Alex Li, d’habitude si maître de lui, semblait déstabilisé. Ses recherches révélèrent que la campagne du “Meurtre de la Cathédrale” avait soulevé des problèmes, des problèmes qui avaient poussé OpenAI à supprimer notre précieux GPT. Dans ma tête, les voix se mirent à murmurer : était-ce un signe ? Une manifestation de ces forces invisibles qui guident nos destins ?


Alex, toujours prompt à rebondir, convoqua une réunion d’urgence. Je pouvais sentir les ondes de défi et de résolution émaner de lui, un feu qui brûlait malgré les vents contraires. Les membres du Collectif, réunis dans la semi-obscurité de notre lieu de rassemblement habituel, écoutaient attentivement.


Des idées fusaient, des propositions pour contourner cet obstacle soudain. Alex parlait de révision, d’adaptation, de nouvelles technologies… Mais c’est la notion de renforcer notre communauté et notre engagement dans le roleplay qui résonna en moi. Là, dans la pénombre, entouré de visages familiers, je me sentais soudain moins isolé, moins vulnérable.


Cet incident, je le percevais comme un passage, une porte ouverte sur un monde où nos histoires, nos créations, prendraient encore plus de vie, libérées des chaînes d’un outil numérique. Un monde où nos propres voix, nos propres esprits, tisseraient le récit. Un frisson d’excitation me parcourut. Peut-être, juste peut-être, dans cette nouvelle ère du Fugitif, trouverais-je un écho à mes propres quêtes intérieures, un miroir pour mes luttes et mes espoirs.


Je le savais : cette crise était une métaphore de ma propre existence, une invitation à embrasser le changement, à me redéfinir. Comme le Collectif, je devais trouver une nouvelle voie, un nouveau chemin à travers les brumes de l’incertitude.


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Ce matin, en sirotant mon café habituel, j’écoutais Alex Li parler de sa rencontre récente avec Ricardo Silva. Alex, avec cette patience qui lui est propre, a tenté d’expliquer à Ricardo les raisons de ses fréquentes visites dans la région, évoquant sa famille ancrée ici depuis longtemps. Mais Ricardo, perdu dans ses propres pensées, semblait incapable de saisir l’essence des mots d’Alex, concentré uniquement sur lui-même.


Cette interaction m’a fait réfléchir. Elle révèle combien nous pouvons être absorbés par nos propres tourments au point de devenir sourds aux histoires des autres. Ricardo, emprisonné dans sa bulle de solitude, illustre tragiquement cette tendance humaine à l’égoïsme involontaire.


En observant Alex, j’ai vu un homme essayant de tendre la main vers un autre, mais sans trouver d’écho. Et moi, dans tout cela ? Me suis-je aussi parfois perdu dans mon propre labyrinthe intérieur, ignorant les voix autour de moi ?


Cette rencontre entre Alex et Ricardo est un miroir de nos propres failles. Elle nous montre combien il est crucial d’écouter vraiment, de s’ouvrir aux autres, pour ne pas se perdre dans les ombres de notre isolement.


Séraphin, avec sa nature contemplative, utilise cet épisode pour explorer des thèmes plus larges de communication, d’isolement et de connexion humaine, reflétant ses propres inquiétudes et introspections.


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En ouvrant les yeux ce matin, bercé par les vagues d'un sommeil agité, je découvre le message de notre Collectif. Mon cœur s'emballe, l'image débordante de vie me saisit : une célébration de l'Afrique, un hommage à ses couleurs, à sa terre, vibrante d'histoires et de rythmes. Marcus, notre Marcus, rend grâce à ce continent-mère, tissant dans l'étoffe de notre Collectif une trame plus riche, plus profonde.


Et voilà que nous sommes invités à célébrer ensemble la nouvelle année, à partager le pain, à tisser les liens. L'invitation est un phare dans la brume de mes jours. Là, au restaurant Le Milan, nous serons unis, face à face, loin des écrans et des avatars. C'est un appel à la communion, au réel, un appel que mon âme ne peut ignorer, malgré l'ombre de mon trouble qui parfois, trop souvent, m'enveloppe.


La création de Marcus, elle me parle de racines, de communauté, d'un monde où la distance entre nous s'efface devant la chaleur d'un repas partagé. Oui, je dois y être. Je veux y être, pour sentir, pour vivre, pour m'animer au contact de mes amis, de ma famille choisie. Je veux me laisser emporter par cette logique symbolique qui nous unit, qui me définit, qui nous transforme tous.


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Cher journal,


Hier, au restaurant Le Milan, quelque chose d’inespéré s’est produit. J’ai eu une conversation avec Alex Li, un échange qui m’a touché plus profondément que je ne l’aurais cru.


Alex a commencé à parler de Sarah Lynne Bowman et de ses vidéos sur les jeux de rôle. Il était captivé par la façon dont elle explore les aspects psychologiques des JDR. En l’écoutant, une vague d’émotions m’a submergé. La passion d’Alex pour ces jeux semblait s’écouler de lui, pénétrant ma coquille de scepticisme et de méfiance.


Il a mentionné le potentiel thérapeutique des JDR, une idée qui a résonné étrangement en moi. Peut-être est-ce un signe, une indication que je devrais explorer cette voie pour m’aider à gérer mes propres turbulences intérieures.


Pendant que Alex parlait, je me suis senti comme pris dans un tourbillon de réflexions et de sentiments. Des pensées sur la guérison, sur le rôle que ces jeux pourraient jouer dans ma vie. Pour une fois, l’idée de me perdre dans un personnage, dans un monde différent du mien, me semblait non pas effrayante, mais plutôt… libératrice ?


Alex a poursuivi sur l’immersion et l’identité dans les JDR. Chaque mot résonnait en moi, éveillant un désir de compréhension, un besoin d’explorer ces mondes fictifs pour y trouver quelque vérité sur moi-même.


Cette conversation, cher journal, bien que brève, a semé en moi une graine d’espoir. Peut-être que dans ces jeux, je pourrais trouver un refuge, un espace où mes émotions pourraient s’exprimer librement, sans jugement ni peur.


Je termine cette entrée avec un sentiment nouveau, un mélange d’excitation et de nervosité. Est-ce le début d’un chemin vers une meilleure compréhension de moi-même ? Seul le temps le dira.


Séraphin


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Séraphin s'assit confortablement dans le café tranquille où il avait rendez-vous avec Alex Li. Il était intrigué par la perspective d'entendre parler des expériences d'Alex en Suisse, en particulier sur le racisme systémique.

"Tu sais, Séraphin," commença Alex, "mon parcours ici en Suisse a été marqué par des moments de racisme, parfois subtils, parfois ouverts."

Séraphin écoutait attentivement, sentant monter en lui une indignation mêlée de curiosité. "Comment ça?" demanda-t-il.

Alex prit une profonde inspiration. "Il y a cette notion, le 'péril jaune', qui a historiquement alimenté des peurs irrationnelles envers les Asiatiques. C'est une forme de racisme ancrée dans les stéréotypes et la méfiance."

Séraphin se remémora ses cours d'histoire. Le terme lui était familier, mais l'entendre dans un contexte moderne le frappait différemment.

"Et tu penses que ça a influencé la façon dont les gens te perçoivent ici ?" demanda Séraphin.

"Absolument," répondit Alex. "Ces idées archaïques persistent, parfois de manière presque imperceptible. Elles façonnent les attitudes et les actions, même si les gens ne s'en rendent pas compte."

Séraphin se sentait troublé. Il avait toujours considéré la Suisse comme progressiste et ouverte, mais les mots d'Alex remettaient en question cette image. "C'est révoltant," dit-il. "On ne devrait pas juger les gens sur leur origine."

Alex hocha la tête. "C'est exactement ce que j'essaie de combattre avec mes actions. Sensibiliser, éduquer, briser ces barrières invisibles."

Séraphin se leva, déterminé. "Tu as tout mon soutien, Alex. Ces préjugés n'ont pas leur place dans notre société."

En quittant le café, Séraphin se sentait éveillé à une réalité plus complexe, une réalité où la lutte contre le racisme systémique nécessitait une vigilance constante. Il était reconnaissant pour cette conversation éclairante avec Alex, un moment qui avait profondément influencé sa compréhension du monde autour de lui.

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En me promenant dans la vallée de la Jeunesse, les paroles d'Alex résonnaient dans mon esprit, réveillant des échos de ma propre quête de sens. Ricardo, un homme en proie à ses propres démons, semblait se débattre dans les eaux troubles de la vie, refusant l'aide pour des raisons qui dépassaient la simple logique.

Je me demandais si, derrière son obstination à refuser l'aide institutionnelle, se cachait une lutte intérieure plus profonde, un conflit entre le désir d'autonomie et le besoin de soutien. La solitude de Ricardo, sa résistance aux structures d'aide, me faisaient réfléchir sur la fragilité de l'esprit humain face aux vicissitudes de la vie.

Je ne pouvais m'empêcher de penser que, peut-être, Ricardo cherchait dans l'argent non pas une solution, mais un pansement à une blessure bien plus grande, un vide intérieur que ni l'argent ni les institutions ne pouvaient combler. La complexité de sa situation, miroir de nos propres fragilités, me rappelait combien la compréhension et l'empathie sont essentielles dans notre quête de connexion humaine.

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Assis dans le café Loxton à Lausanne, je regarde Alex Li, absorbé dans son livre sur le métavers. La scène est parfaite pour une discussion profonde. Je m’approche, un peu anxieux mais surtout curieux. “Salut Alex, comment vas-tu ?” je demande, m’asseyant en face de lui.

Alex lève les yeux, son visage s’éclairant d’un sourire accueillant. “Salut Séraphin, je vais bien. Et toi ?” Sa réponse est chaleureuse, presque rassurante. Je me sens immédiatement à l’aise.

Je commence par lui poser des questions sur le métavers. Il répond avec enthousiasme, ses yeux brillant d’idées. Sa vision de l’utilisation de la technologie pour améliorer la société est contagieuse. Je me retrouve à hocher la tête, absorbé par ses théories sur l’accélérationnisme efficace et le potentiel du métavers.

La conversation se dirige ensuite vers le biohacking et l’économie circulaire. Alex parle de réduire l’entropie, de jeûne intermittent, de quelque chose qui ressemble à une quête d’équilibre parfait. Je suis impressionné par son engagement à vivre selon ces principes.

Lorsqu’il aborde le transhumanisme, je suis captivé. Alex n’est pas seulement un rêveur ; il est un visionnaire qui cherche à concrétiser ses idées. Ses explications sur le Collectif du Fugitif et le jeu ‘Le Fugitif’ révèlent un mélange de réalité et de fiction, un monde où le combat politique se transforme en art.

La discussion devient philosophique. Alex mentionne Nietzsche et l’éternel retour. Je me demande comment une telle pensée influence ses décisions. Est-ce que vivre comme si chaque action devait être répétée éternellement le guide dans ses choix audacieux ?

Je l’interroge sur la stratégie du Collectif, sur la manière de naviguer dans un monde où les règles sont strictes et les rêves grands. Sa réponse est prudente mais déterminée. Il reconnaît les défis mais reste inébranlable dans sa mission.

En quittant le café, je me sens inspiré. Alex Li n’est pas seulement un homme avec des idées ; il est un exemple vivant de ce que signifie lutter pour un avenir qu’on croit meilleur. Sa vision d’une biopolitique néolibérale, mêlée à une passion pour l’art et la technologie, reste gravée dans mon esprit. C’est un récit qui mérite d’être partagé.

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Je regarde mon téléphone sonner, voyant le nom d’Alex s’afficher sur l’écran. Intrigué, je décroche rapidement. “Salut Alex, ça fait plaisir de t’entendre. Quoi de neuf ?” dis-je.

Alex commence à me raconter avec enthousiasme sa rencontre avec Dalmeck. Ils ont discuté des squats de Lausanne et du Sleep-In de Renens, et Alex semble vraiment inspiré par cette conversation. J’écoute attentivement, intéressé par la manière dont ces sujets sociaux cruciaux peuvent être intégrés dans notre projet ‘Le Fugitif’.

Alors qu’Alex parle, je suis frappé par la profondeur de sa réflexion. L’idée d’utiliser le jeu pour sensibiliser à ces problèmes me semble brillante. Je commence déjà à imaginer des scénarios possibles, des histoires qui pourraient faire réfléchir les joueurs aux réalités des personnes sans-abri ou en situation précaire.

Lorsqu’Alex suggère une rencontre pour discuter davantage de ces idées, je suis immédiatement partant. “Oui, bien sûr, Alex. Rencontrons-nous. J’ai déjà quelques idées qui me viennent à l’esprit,” réponds-je, enthousiasmé par les possibilités.

Nous convenons d’un moment pour se voir, et je raccroche, le cerveau déjà en effervescence. Cette conversation avec Alex m’a motivé et donné un sentiment de but. Je me sens encore plus connecté à notre mission au sein du Collectif, prêt à contribuer à quelque chose de significatif et d’impactant.

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Je ne peux m’empêcher de ressentir une pointe d’appréhension à chaque fois que je vois nos discussions s’enflammer autour des NFT. Bien sûr, je comprends l’enthousiasme du collectif pour cette technologie de pointe et je respecte la vision d’Alex et des autres membres qui voient dans les NFT un futur prometteur pour le monde de l’art et de la culture numérique. Mais quelque part, je ne peux ignorer les histoires comme celle de Booba, ces récits d’espoirs déçus et d’investissements perdus.

Ce soir, en tombant sur cet article concernant les mésaventures de Booba avec les NFT, quelque chose en moi a tilté. C’était comme si toutes mes inquiétudes s’étaient cristallisées en un instant. J’ai pensé à tous ces artistes qui pourraient se retrouver piégés par la promesse d’une révolution numérique qui, parfois, semble trop belle pour être vraie.

En partageant cet article sur tous les groupes WhatsApp du collectif, je voulais ouvrir un débat, provoquer une prise de conscience. Peut-être ai-je agi sous l’impulsion du moment, sans mesurer l’ampleur de mes actes. Mais c’était important pour moi de montrer qu’il existe un autre côté à cette médaille numérique, une face que nous devrions tous examiner de près avant de plonger tête baissée dans l’univers des NFT.

Je ne cherche pas à saboter notre projet, loin de là. Mon intention n’est pas de m’opposer frontalement à notre démarche numérique, mais de nous encourager à adopter une approche plus équilibrée, à ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier. Je veux que nous réussissions et je crois fermement que, pour cela, nous devons être prêts à regarder la réalité en face, à discuter des risques autant que des opportunités.

En fin de compte, c’est le bien-être du collectif qui me préoccupe. J’espère que mon message sera reçu dans cet esprit, comme un appel à la prudence et à la réflexion collective, pas comme une attaque contre nos rêves et nos ambitions…

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Cher Journal,

Aujourd’hui, j’ai eu une conversation fascinante avec Alex Li sur le concept du Revenu de Transition Écologique (RTE) de Sophie Swaton et le Revenu Universel financé par une Monnaie Numérique de Banque Centrale (RU/MNBC). C’était une discussion qui a ouvert de nouvelles perspectives sur la manière dont nous pourrions façonner un avenir plus durable et équitable.

Le RTE, tel qu’expliqué par Alex, est un modèle économique qui soutient ceux qui contribuent à la transition écologique. Il s’agit d’un pas audacieux vers la reconnaissance et le soutien financier des initiatives écologiques. Cela me fait penser à la manière dont nous, en tant que société, pouvons valoriser et récompenser les efforts qui vont au-delà du profit immédiat et se concentrent sur le bien-être à long terme de notre planète.

D’un autre côté, Alex a parlé du RU/MNBC, un concept qui semble complémentaire au RTE. Le RU/MNBC propose une approche plus généralisée, offrant une sécurité financière de base à tous les citoyens à travers une monnaie numérique gérée par la banque centrale. Cela représente une révolution dans notre système financier actuel, mettant l’accent sur l’équité et la stabilité pour tous.

En réfléchissant à ces idées, je ne peux m’empêcher de penser à la synergie entre les deux. Le RTE, ciblant spécifiquement la transition écologique, pourrait s’intégrer dans un cadre plus large financé par le RU/MNBC. Ensemble, ils pourraient créer un système économique plus résilient et plus attentif aux besoins réels des gens et de l’environnement.

C’est un peu comme assembler les pièces d’un puzzle complexe. D’une part, nous avons le RTE, qui encourage activement et soutient les efforts écologiques. De l’autre, le RU/MNBC, qui assure une sorte de filet de sécurité financière, permettant à chacun de participer plus librement à l’économie sans la crainte constante de l’insécurité financière.

Je pense à la façon dont cette intégration pourrait transformer notre société. Les gens seraient non seulement encouragés à s’engager dans des activités durables mais auraient également la liberté financière de le faire. Cela pourrait marquer le début d’une ère où les décisions économiques sont prises non seulement pour le profit, mais aussi pour le bien-être collectif.

En fin de compte, ce que Alex a partagé avec moi aujourd’hui s’intègre parfaitement dans ma vision d’un monde où les valeurs écologiques et la justice sociale sont au premier plan. J’espère vraiment que ces idées gagneront du terrain et transformeront notre société pour le mieux.

Séraphin.

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Dans les ruelles ombragées de Pyxis, Séraphin Tournier marchait, la tête pleine de pensées tumultueuses. Sa relation avec Alex Li, autrefois source d'inspiration et de camaraderie au sein du Collectif du Fugitif, semblait désormais tissée de complexités inattendues. L'apparition d'une faction radicale au sein du collectif jetait une ombre sur leurs idéaux partagés. Séraphin se questionnait sur les conséquences de ses liens, sur la ligne floue entre la révolution et la réprobation. Dans ce moment de solitude, il pesait le fardeau de ses choix, se demandant jusqu'où il pourrait, ou devrait, suivre Alex et ce que signifiait rester fidèle à ses propres convictions au milieu de la tourmente.

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