Compte-rendu du numéro 8 de la revue Agencements
Par Alex Li
Dans ce compte-rendu du numéro 8 de la revue "Agencements" (2022), nous explorerons comment l'art est envisagé comme un vecteur de critique sociale et de reconstruction des liens communautaires. Cette édition soulève des questions cruciales sur la valeur de l'art dans les marges de la société, où il sert de moyen pour contester la violence institutionnelle et le contrôle social. Toutefois, l'approche académique rigide de la revue semble paradoxale, car bien qu'elle aspire à défier ces structures de pouvoir, elle reproduit involontairement les mêmes dynamiques qu'elle critique. En demeurant fortement ancrée dans les codes académiques, la revue peut involontairement éloigner les voix marginales qu'elle prétend valoriser. Pour une plus grande efficacité et authenticité, il est suggéré que la revue pourrait bénéficier de l'implication directe des communautés marginalisées dans la création de son contenu, favorisant une expression plus brute et moins filtrée. Une telle transformation pourrait non seulement élargir l'impact de la revue mais également aligner ses pratiques avec des objectifs sociaux plus larges, tels que la promotion d'une biopolitique néolibérale intégrant des concepts innovants comme le revenu universel financé par une monnaie numérique de banque centrale. Ce compte-rendu propose donc une réflexion sur la capacité de la revue à véritablement servir de catalyseur pour un changement sociétal profond et durable.
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