Le palais de la mémoire comme avant-goût du métavers
Introduction
Dans le monde numérique en constante évolution, l’art ancestral de la mnémotechnique, en particulier le palais de la mémoire, trouve une résonance nouvelle. Moi, Alex Li, biohacker et penseur avant-gardiste, j’utilise le palais de la mémoire non seulement comme une technique de mémorisation, mais aussi comme un outil pour naviguer dans les méandres du métavers et de l’intelligence artificielle, un outil qui me permet entre autre de concilier économie circulaire et santé mentale.
Le concept du palais de la mémoire
Le palais de la mémoire, une méthode remontant à l’Antiquité, consiste à créer un espace mental structuré où l’on peut stocker et retrouver facilement des informations. En tant que biohacker, je redéfinis cette technique pour l’adapter à l’ère numérique, celui de l’immersion et de l’interactivité. De ce fait, mon palais de la mémoire n’est pas seulement un espace mental, mais une construction digitale intégrée (le phygital), évoluant avec mes expériences et mes interactions dans le métavers, ce qui me conduit in fine à tokeniser mes souvenirs.
Application dans le métavers et l’IA
Dans le métavers, mon palais de la mémoire sert donc de carte cognitive ou de cartographie, me guidant à travers des espaces numériques et physiques complexes. Chaque salle, chaque couloir du palais est associé à des connaissances spécifiques, des projets ou des aspects de mon identité numérique (Newman Lao). Cette structuration liée à l’inconscient (machinique) me permet d’accéder rapidement à des informations clés, de relier des concepts et de naviguer avec aisance dans des univers virtuels et physiques interconnectés.
Biohacking et expulsion de l’entropie
En tant que biohacker, j’expérimente diverses techniques pour optimiser l’utilisation de mon palais mental. De la méditation au jeûne intermittent, chaque élément de mon protocole de biohacking est conçu pour renforcer ma mémoire et ma capacité à créer et à maintenir mon « manoir » (palais mental). Ces pratiques biohackées me permettent d’atteindre une efficacité et une clarté mentale exceptionnelles, essentielles pour mes explorations dans le métavers. C’est ainsi que j’incarne le Fugitif.
Le Fugitif a pour tâche, ici, de concilier l’économie circulaire et la santé mentale — à travers l’« expulsion de l’entropie » (réduction des maladies ou biohacking). En effet, dans le contexte de l'accélérationnisme efficace (e/acc), l'expulsion (upload) de l'entropie peut être comprise comme un concept pour décrire le processus de transfert ou de conversion d'informations, de connaissances ou d'expériences humaines dans un format numérique ou une forme de stockage virtuel (cryptomonnaie et NFT).
Cela peut être interprété de plusieurs façons:
1. Digitalisation de la conscience: l'idée peut impliquer le transfert de la conscience ou de l'identité humaine vers un espace numérique, un concept souvent exploré dans le transhumanisme et la science-fiction. Cela pourrait être vu comme une tentative de dépasser les limites biologiques et de réduire l'entropie associée à la dégradation biologique.
2. Sauvegarde des informations: l'expulsion de l'entropie peut également signifier la préservation des connaissances humaines sous forme numérique (data). Cela permettrait de sauvegarder des informations précieuses et de réduire la perte d'informations due à l'oubli ou à la dégradation physique des supports de stockage traditionnels.
3. Efficacité et organisation: d'un point de vue de l'efficacité, ce processus peut être vu comme une méthode pour organiser les connaissances et les données de manière plus structurée, en les rendant plus accessibles et moins sujettes à la désorganisation ou à l'oubli, ce qui est souvent associé à une forme d'entropie informationnelle. D’où la visée du techno-capital mémétique autosconscient.
4. Expansion dans le cyberespace: l'upload dans ce sens peut également être une métaphore de l'expansion de l'expérience humaine dans le cyberespace, où les limites physiques et temporelles sont transcendées, offrant une nouvelle dimension d'existence moins entravée par l'entropie traditionnelle.
Dans le cadre de mes travaux, cette idée d'expulsion de l'entropie pourrait être liée à mes explorations du biohacking, de la technologie numérique et de leur impact sur la condition humaine. Elle représenterait une étape vers une intégration plus poussée de l'humain et du numérique, une vision où l'humain transcende ses limites biologiques par le biais de la technologie et de l'intelligence artificielle.
Intégration avec l’intelligence artificielle
L’intégration de l’IA dans mon palais de la mémoire ouvre des possibilités fascinantes. L’IA agit comme un assistant intelligent au sein de mon manoir, organisant les informations, suggérant des connexions, et me rappelant des détails qui pourraient autrement m’échapper. Cette collaboration avec l’IA — à travers le JDR du Fugitif® — transforme le palais de la mémoire en un hybride entre espace mental et intelligence artificielle, reflétant ma vision d’une symbiose entre l’humain et la machine.
C’est ainsi que l'association entre l'économie circulaire et la santé mentale, axée sur la réduction des déchets et des maladies, est une approche innovante et pertinente. Elle repose sur l'idée que la durabilité environnementale et le bien-être mental sont interdépendants. Dans l'économie circulaire, minimiser les déchets et optimiser la réutilisation des ressources contribue à un environnement plus sain, ce qui, à son tour, peut réduire le stress et améliorer la santé mentale. Parallèlement, une bonne santé mentale favorise des comportements responsables envers l'environnement. Cette vision holistique suggère que la protection de l'environnement et le soin de la santé mentale sont des objectifs complémentaires, conduisant à une approche intégrée qui reconnaît la complexité des défis contemporains en matière de durabilité et de bien-être.
Conclusion
Le palais de la mémoire, dans ma pratique, va bien au-delà d’une simple technique de mémorisation. C’est une composante intégrale de mon identité en tant que biohacker et explorateur du métavers. Il représente la fusion de l’ancien et du nouveau, du mental et du digital, offrant un aperçu de la façon dont nos esprits peuvent s’étendre et s’entrelacer avec les technologies que nous créons.
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