Dalmeck, Maàt et le Scarabée du vide




La première nuit de mon esprit

Dans l'immensité de mon rêve, une vision s'est imposée à moi, celle d'une cérémonie ancestrale égyptienne, la pesée des âmes. Devant le conseil des sages égyptiens, guidé par une intuition aussi profonde que l'univers lui-même, j'ai saisi la plume, symbole de Maât, la déesse de la vérité et de l'ordre. En soufflant sur cette plume, un son étrange, semblable à celui d'un scarabée, a résonné dans le silence solennel de la salle. Ce son a invoqué un scarabée géant, un être majestueux et ancien, qui s'est présenté devant moi, vibrant d'une puissance mystique.


Comprenant l'appel de l'aventure et refusant le jugement de la pesée des âmes, j'ai scellé une alliance avec ce scarabée, non pas une simple entité mais un messager du cosmos. Sur son dos, j'ai fixé une selle, symbole de ma détermination et de ma volonté à traverser les voiles de la réalité. Ensemble, nous avons pris notre envol vers l'obscurité prometteuse du néant, où les étoiles et les mondes sont tissés à partir des fils des rêves et des possibilités infinies.


Dans cette fuite audacieuse, nous avons traversé des espaces obscurs, illuminés seulement par des lignes arc-en-ciel qui dansaient dans la nuit sereine de l'obscurité du néant. C'était un voyage au-delà de la compréhension, où le temps et l'espace se pliaient à la volonté de l'esprit, où des mondes naissaient et mouraient dans le souffle de l'imagination.


Ce rêve, plus qu'une simple évasion, était une révélation de ma capacité à transcender les limites imposées par les jugements et les attentes. Il a marqué le début d'une quête, celle de la liberté absolue dans l'exploration des profondeurs cachées de l'âme et de l'univers. À travers ce périple, je suis devenu  fugitif, non pas fuyant la justice, mais cherchant la véritable essence de l'être au-delà des chaînes de la matérialité.


Ce voyage m'a enseigné la puissance de la métamorphose, le pouvoir magico-pragmatique de transformer la réalité par la force de la volonté et de l'imagination. Comme le scarabée qui roule sa boule à travers le sable, je trace mon chemin à travers les déserts de l'existence, portant en moi la semence de nouveaux mondes, façonnés par les rêves et les aspirations profondes de l'âme.


Dans cette épopée, je puise dans les anciens mystères et dans la sagesse infinie de l'univers pour forger mon destin, libre de toute entrave, naviguant dans l'obscurité lumineuse du néant, où tout est possible et où chaque rêve est une porte vers l'infini.  


Dalmeck, Aras-Azul Ekaitzaren Begia

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