Compte-rendu de “Homo Energeticus” de Stéphane Sarrade
Par Alex Li
Dans “Homo Energeticus” (2023), Stéphane Sarrade propose une réflexion sur la place de la technologie dans notre société et notre rapport à la consommation. L’auteur, s’orientant vers une perspective low-tech, critique le modèle de croissance actuel sans pour autant adhérer aux idées de décroissance. Il plaide plutôt pour une “déconsommation”, suggérant un changement dans nos modes de vie et de consommation.
Cette position suscite chez moi un certain scepticisme, notamment parce qu’elle semble jouer sur les mots sans adresser directement les actions nécessaires à la lutte contre le réchauffement climatique. L’interprétation de ce discours appelle à une réflexion sur la viabilité d’une approche low-tech dans un contexte géopolitique où la technologie confère un avantage considérable aux pays développés, en termes de captation de données et de manipulation de l’information.
L’alternative transhumaniste, privilégiant des solutions technologiques avancées telles que la biologie de synthèse, l’informatique quantique et l’intelligence artificielle, est par moi privilégiée comme une réponse plus adaptée aux défis écologiques actuels. Cette vision, considérant l’être humain comme une “intensité” plutôt qu’une entité statique, souligne la capacité et la nécessité d’évoluer technologiquement.
La mise en œuvre de cette vision dans la société actuelle nécessite, selon moi, de démontrer les bienfaits de la technologie, notamment à travers des initiatives éducatives et artistiques qui rendent la technologie accessible et bénéfique pour tous. Cela implique de répondre aux inquiétudes concernant la soi-disant dénaturation de l’humain, en fournissant des références et des exemples concrets de l’enrichissement humain par l’innovation technologique.
En conclusion, ce compte-rendu reflète une approche critique de “Homo Energeticus”, mettant en lumière le débat entre low-tech et transhumanisme comme paradigmes pour aborder les enjeux environnementaux et technologiques. La discussion souligne l’importance de l’éducation, de la communication et de l’implication communautaire dans la transition vers des modèles de vie plus durables et technologiquement avancés.


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