Compte-rendu de « La dévoration numérique » (2021)


Par Alex Li


Après ma lecture de “La dévoration numérique” (2021) par François Forestier et François Ansermet, je dois avouer ma déception. L’ouvrage, à mon sens, adopte une perspective trop négative sur les nouvelles technologies, se concentrant de manière excessive sur les GAFA et omettant presque totalement le potentiel révolutionnaire du Web3, de la blockchain, des cryptomonnaies, et des NFTs. Cette réduction du discours technologique actuel aux seuls géants du web me semble être une approche non seulement réductrice mais également préjudiciable à une compréhension holistique des enjeux actuels.


Je suis convaincu que nous nous trouvons à l’aube d’une ère nouvelle avec le Web3, qui représente une rupture fondamentale avec les modèles économiques et sociaux dominés jusqu’ici par les GAFA. Cette transition, que je perçois comme inévitable, nécessite une préparation et une sensibilisation de toutes les couches de la société, en particulier des populations en marge, qui sont les plus susceptibles de bénéficier de cette mutation numérique.


Face à la peur souvent véhiculée autour de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies, je pense qu’il est essentiel de déconstruire ces discours alarmistes. Il s’agit de faire comprendre les avantages indéniables du Web3 pour une économie plus créative, où l’individu pourrait pleinement exprimer sa singularité. Cette vision s’oppose radicalement à celle présentée dans “La dévoration numérique”, qui, à mon avis, alimente inutilement l’anxiété sans proposer de solutions concrètes pour l’avenir.


Je suis d’avis que le gouvernement devrait jouer un rôle proactif dans cette transformation, en soutenant les initiatives des collectifs d’artistes et d’autres acteurs innovants qui cherchent à promouvoir une transition vers une économie numérique décentralisée. Cette économie serait soutenue par un revenu universel financé par une monnaie numérique de banque centrale, offrant ainsi un filet de sécurité pour tous. Une telle approche permettrait non seulement de réduire les inégalités mais aussi d’encourager la créativité et l’innovation à une échelle jamais vue auparavant.


En conclusion, loin d’être une menace, je vois dans le développement numérique actuel une opportunité sans précédent d’émancipation et de réinvention de nos sociétés. La transition vers le Web3 et au-delà représente pour moi un changement de paradigme essentiel, vers lequel nous devons nous diriger avec ouverture et optimisme, en collaborant tous ensemble pour une société plus juste et épanouie.

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